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338. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Lahor, Jean = Cazalis, Henri (1840-1909) »

Une seule chose était à craindre dans des poèmes qui ont tous pour matière la vanité des efforts de l’homme, de ses désirs et de ses joies ; c’était la monotonie.

339. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 484-486

On y voit un Philosophe Chrétien, assez ferme pour ne pas craindre de mettre dans toute leur force les argumens de ses Adversaires.

340. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 179-181

Mais craignez d’imiter ces doigts volages, qui semblent tracer en l’air toutes les lignes de Mathématiques ».

341. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 115-117

Ainsi, pourvu qu'ils viennent à bout de se procurer une gloire éphémere, ils ne craignent pas de dégrader le talent, en détruisant l'Art même, qui se perd quand il sort de ses limites.

342. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 392-394

Le moyen d’y parvenir, est de tendre à la perfection, de ne s’attacher qu’au genre pour lequel on a des dispositions plus marquées ; & nous ne craignons pas d’assurer, que M.

343. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DE LA MÉDÉE D’APOLLONIUS. » pp. 359-406

Et elle craignait pour lui, elle craignait que les bœufs ou qu’Éétès lui-même ne le fissent périr ; elle le pleurait comme déjà tout à fait mort ; de tendres larmes inondaient ses joues dans la violence de sa pitié, et, se lamentant faiblement, elle poussa cette plainte d’une voix frêle : « Pourquoi, malheureuse, cette angoisse me tient-elle ainsi ? […] Je crains que ce voyage des héros n’apporte quelque grand malheur. […] Bien tard enfin elle se décida à dire de la sorte avec ruse, car les hardis Amours faisaient rage : « Chalciope, mon âme est tout en peine pour tes enfants : je crains que notre père ne les fasse périr du coup avec ces étrangers. […] Dans son ardeur pour le fils d’Éson, mille soins la tenaient éveillée ; elle craignait l’indomptable force des taureaux, sous lesquels il était près de périr d’une indigne fin dans la plaine de Mars.

344. (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre I. De l’action »

Prends garde que je ne te pique le col avec mon aiguillon. » L’autre répondit : « Je ne m’émeus pas de tes paroles ; celui que je crains est l’homme qui, assis sur le siège de devant, gouverne mon joug de son fouet flexible, et retient ma bouche par le frein écumant. […] Si un arbre pouvait se transporter d’un lieu à un autre, il ne craindrait pas la scie ni la cognée, et ne serait pas exposé aux mauvais traitements des bûcherons. — Cela est vrai, lui dit l’Aimant ; mais, mon cher compagnon, vous n’avez jamais souffert les fatigues des voyages, et vous ne savez ce que c’est que d’être en pays étranger. […] « Car j’ai à parler de choses qui font dresser les cheveux » (il n’y a pas de danger, vous êtes trop calme), « et que je ne crains point de dire en votre présence, puisque vous n’êtes pas honteux de les faire, joint que toute faute qui est publique mérite d’être reprochée publiquement. » (Pédant.) « Sachez donc que vos juges prennent publiquement tout ce qu’on leur donne et sous main le plus qu’ils peuvent, châtient le pauvre sévèrement et dissimulent les fautes du riche, souffrent quantité de désordres, afin d’avoir occasion de faire de gros larcins », etc., etc. […] Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs et la misère ; Et mettant en nos mains par un juste retour Les armes dont se sert sa vengeance sévère,     Il ne vous fasse en sa colère     Nos esclaves à votre tour.

345. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIIe entretien. Madame de Staël. Suite. »

Il jugeait, comme il avait tout jugé, trop légèrement, cette nouvelle phase de la révolution ; il voulait prendre les devants sur l’opinion, se faire craindre, peut-être apprécier ; il méditait un éclat de tribune, dont le retentissement rejaillirait sur son amie et ferait cesser les ménagements que le gouvernement avait encore pour elle. […] Néanmoins, comme on savait qu’il était de mes amis intimes, je ne pus m’empêcher de craindre ce qu’il pourrait m’en arriver. […] On voit à l’accent du récit qu’elle fait de cet événement, dans son livre Dix années d’exil, qu’elle éprouva quelque chose de semblable à ce qu’éprouva Agrippine à la première révélation de l’inhumanité de son fils, une consternation mêlée de joie tragique, parce qu’elle avait enfin le droit de haïr celui qu’elle craignait. […] Il n’y avait rien au-delà de cette action ; donc on pouvait tout craindre de celui qui l’avait commise. […] Mais son amant s’épouvante de la splendeur même de son idole ; il craint avec raison que cette divinité d’intelligence ne puisse redescendre sur la terre au rôle modeste d’épouse obscure et de mère de famille.

346. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DAUNOU (Cours d’Études historiques.) » pp. 273-362

On ne craindra pas de l’avouer si son vote dans le procès de Louis XVI est le plus beau moment de la vie de Daunou, son livre sur les papes nous en paraît le moins agréable endroit. […] En politique, malgré le grand rôle, il s’est retranché de bonne heure, par nécessité, par peur, par méfiance des hommes, en solitaire qui a été du cloître et qui craint toujours qu’on ne le lui reproche ; il n’est jamais rentré en lice qu’avec des réserves infinies et de très-prompts désespoirs. […] Là il est original et exprime des opinions particulières sur Phèdre, sur Cornelius Nepos, qu’il ne craint pas de dégrader de leurs honneurs classiques usurpés. […] Il ne craignait pas d’avouer que, dans les comités des Chambres dont il faisait partie, il lui eût été plus facile de s’entendre, ou du moins de contester, avec M. de Bonald qu’avec M. […] Il était prêt, par exemple, à mettre un bon sujet qui se soigne sur la même ligne qu’un beau génie qui se néglige, et peut-être il était à craindre qu’il ne le préférât à ce dernier.

347. (1836) Portraits littéraires. Tome II pp. 1-523

Et s’il le sait, comment ne craint-il pas de se déshonorer par le contact d’une race maudite ? […] Ne craignez-vous pas qu’elle ne se flétrisse, en cessant de se renouveler ? […] Ce qu’on doit craindre surtout au théâtre, c’est l’éparpillement et la diffusion de l’intérêt. […] La jeune mère, si près du rôle d’amante, craint d’avoir été trompée. […] Tisbe avoue son amour et sa jalousie sans craindre la colère d’Angelo.

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