Et tout à coup, sur les bords d’un fleuve tranquille, la bien-aimée du poète elle-même s’avance au milieu d’un cortège de houris dont son éclat divin fait pâlir la beauté. […] Les Pères, qui ne savaient rien, sursautèrent au bruit des coups qui ébranlaient la porte du Collège. […] Mais si le Collège tint le coup, c’est que deux cents ans de succès en avaient fait une institution plus forte que la mort. […] Le coup d’État du Deux Décembre le força de quitter la France. […] Reynaud, ce serait Renan qui lui aurait porté le coup de grâce.
Il ne se fait pas de coups d’État, au théâtre, contre le suffrage universel, et les révolutions n’y précèdent pas, elles y suivent le goût des spectateurs. […] La raison éclairée tout d’un coup a retourné tout d’un coup la volonté. […] Elle mène à traiter les affaires non comme une partie d’échecs, où tout se combine et se prévoit, mais comme un coup de dés ou comme une réussite. […] soupire-t-il à chaque coup que les guerres et les traités portent à sa terre natale. […] Il préfère aux combinaisons d’incidents, aux coups de théâtre, le développement progressif des caractères et des passions.
Mais quand arrivent pour le coup les années sérieuses, quand l’irréparable outrage pèse et se fait sentir, oh !
. — En Avant : un dernier coup de collier ; en Avant !
Dans ces premiers temps où l’esprit de discussion se relevait des coups portés par la police de Louis XIV, le fils de son inexorable lieutenant, du destructeur de Port-Royal et de l’adversaire des parlements, ne fut pas le seul à ressentir de sages besoins de réforme et à désirer y satisfaire.
Tantôt faible et mal nouée, tantôt tourmentée et obscure, presque toujours invraisemblable, on dirait, à la voir se dérouler péniblement, tourner et revenir sur elle-même, qu’elle a été conçue après coup, et que les accidents de sa marche ont été prévus et commandés dans un dessein étranger.
« Dans la quatrième dilochie de la douzième syntagme, trois phalangites se tuèrent à coups de couteau. » Ou bien : « La chola chante une zamacueca en s’accompagnant sur sa diguhela 16. » Le lecteur reste rêveur : ce sont pourtant les noms mêmes des choses.
Telle petite cabotine est arrivée du premier coup à reproduire sans douleur ces trémoussements redoutables et se taille ainsi de jolis succès après souper, entre intimes.
» Or, quelle différence y a-t-il entre cette opération et celles qui tombent sous le coup de la loi, sinon une différence de date ; et qu’est cette manœuvre allégeante, sinon un meurtre en masse, sournois, anticipé, préventif et radical ?
De grandioses symboles comme Vox populi, l’Impatience de la foule, s’y dressent tout à coup à côté de profondes visions d’au-delà de Véra, de l’Intersigne, des railleries aiguës, sinistres ou gravement lyriques des Demoiselles de Bienfilâtre, de la Machine à gloire, du fantaisiste humour qui distingue le Plus Beau Dîner du monde, l’Affichage céleste, etc… Les Contes cruels signalent avec une admirable netteté les deux courants que suit la pensée de Villiers : l’un positif, affirmant les croyances mystiques, les aspirations idéales ; l’autre négatif, dissolvant, aux acides d’une raillerie puissante, la dureté du temps présent abhorré du rêveur… Par sa fidélité, jamais démentie, aux formules de l’idéal romantique, Villiers de l’Isle-Adam s’est condamné à rester étranger aux courants novateurs de la littérature.