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1146. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « I »

La cause Wagnérienne triomphe en France comme partout : ce qui eût été imprudent au moment de la lutte devient nécessaire au moment de la victoire ; il importe aujourd’hui qu’une Revue « Wagnérienne » entre directement dans l’actualité de chaque jour pour y prendre la ferme attitude qui convient à son titre. […] Si donc ce digne et excellent homme était vraiment Belge, il faut au moins convenir qu’il ne le fut que tout juste assez pour donner à votre correspondant la satisfaction de le réclamer comme compatriote.

1147. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Sieyès. Étude sur Sieyès, par M. Edmond de Beauverger. 1851. » pp. 189-216

Convenez qu’ici l’agent le plus utile n’est pas celui qui ne sait et ne veut pas voir au-delà de ce qui est. » Voilà qui est formel. […] Il est plus juste de juger le passé sur le présent, et de convenir que les prétendues vérités historiques n’ont pas plus de réalité que les prétendues vérités religieuses.

1148. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « II. M. Capefigue » pp. 9-45

Son livre, plus modeste que son héroïne, son livre indécis, manque déplorablement de ce relief paradoxal qui convenait à ce grand nom de Du Barry, — grand dans le mépris, et qui probablement y restera. […] La couronne de cette reine de France anonyme est restée cachée sous le voile noir qui convenait si bien à l’austérité de sa vie.

1149. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Du docteur Pusey et de son influence en Angleterre »

Tous conviennent que l’unité et l’universalité sont les signes péremptoires auxquels la vérité absolue se fait reconnaître. […] Des faits semblables — quelques durs qu’ils paraissent au premier coup d’œil — portaient avec eux, il faut en convenir, une justification suprême : l’amnistie de la nécessité.

1150. (1897) Un peintre écrivain : Fromentin pp. 1-37

Quand il aperçoit le désert, il fait un peu de littérature, comme il convenait. […] Mais c’était le plus beau et celui qui lui convenait le mieux.

1151. (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -

On dit, toutefois, que l’Auteur des Confessions enleva à celui des Egarements le seul dénouement qui convînt à son ouvrage. […] La nourriture qui convient à l’enfance n’est point celle qu’exige l’âge mûr.

1152. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Appendice — Mémoires du comte d’Alton-Shée »

Mais ce qui m’y frappe et ce que j’en aime, c’est le ton sincère, l’absence du convenu, la connaissance des hommes, la vérité des profils, les traits spirituels et justes qu’on en peut détacher.

1153. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier après les funérailles »

Je glisse au bas de la page ce mot humble, ce mot touchant, que je préfère à d’autres mots plus glorieux, parce qu’il sent l’homme cette heure de vérité, ce mot toutefois qu’il faudrait être lui pour prononcer comme il convient, avec sensibilité et ironie, avec un sourire dans une larme ; il s’agissait de ces marques d’affection et d’honneur qui lui arrivaient en foule et ne cessèrent plus, dès qu’on le sut en danger : « Qui est-ce qui dirait, à voir tout cela, que je n’ai toujours été qu’un pauvre diable ? 

1154. (1874) Premiers lundis. Tome I « Victor Hugo : Odes et ballades — II »

Vague et sans limites, cette région lui convient à merveille : l’imagination y vit à l’aise, et peut s’y ébattre comme en son logis.

1155. (1874) Premiers lundis. Tome II « Alexis de Tocqueville. De la démocratie en Amérique. »

Quelles que soient les différences réelles et historiques qui séparent la civilisation des États-Unis de la civilisation européenne, il faut convenir maintenant que la première de ces civilisations est très avancée, très développée, et fort capable en mainte question de jeter un grand jour sur la seconde, de laquelle elle peut sembler à beaucoup d’égards comme un cas particulier simplifié et anticipé.

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