Il continua donc de vivre en regardant autour de soi et en s’en amusant. […] Théodore Leclercq parurent en 1823, et les volumes suivants continuèrent de se publier jusqu’au nombre de neuf ou dix. […] Là, dans un coin, continue-t-elle, près d’un saule, s’élève un tombeau, c’est celui de mon époux. […] C’est cela même… Et il continue d’exposer sa théorie crûment, cyniquement et non sans une verve d’éloquence. […] Théodore Leclercq continua de produire encore et de publier le recueil de ses volumes : pourtant, si sa réputation était dès lors tout à fait établie, le grand moment de vogue et d’attention était passé.
Sous peine de répétitions et de redites perpétuelles on doit continuer la marche en avant. […] Chaque maître apporte une pierre à l’édifice apollonien… Le maître mort, l’édifice n’en continue pas moins à s’élever… Ce sont seulement d’autres ouvriers et d’autres architectes qui continuent l’ouvrage commencé. […] Gustave Kahn, dans sa remarquable étude sur le Parnasse et l’Esthétique parnassienne, a montré, avec la plus grande clarté, comment, au lieu de continuer l’évolution romantique, les Parnassiens l’ont arrêtée. […] Mais, comme on avait exigé leur identité dans les deux mots rimants lorsqu’elles se prononçaient, on continua de les exiger lors même qu’elles ne se prononçaient plus. […] Heureusement que l’auteur des Bergeries ne s’en émut guère et continua de rimer indifféremment aux terminaisons en ent et en ant, sans faire pour cela des vers moins bons.
L’espace est une grandeur continue à trois dimensions, absolument infinie, c’est-à-dire excluant toute limite. […] De plus, sa grandeur continue à trois dimensions se confond absolument avec celle des corps, qu’on appelle étendue : ce qu’on exprime en disant que les corps occupent l’espace. […] Or, arrivé à sa limite, vous apercevez une autre partie qui la continue. […] Ce qu’elle contient, c’est la loi suivante : toute étendue limitée peut être continuée par une seconde étendue limitée. […] Vous avez encore employé l’analyse ou abstraction pour découvrir en elle la similitude absolue de toutes les parties, et la propriété que possède une partie d’être continuée par sa voisine.
Ce sont eux enfin, qui, en m’ayant fourni par leurs manuscrits et leurs corrections les matériaux de mon dernier livre : le Travail du style, ont définitivement et victorieusement continué toutes nos précédentes théories. […] Pour le reste, malgré ses écarts de langage, qui ne peuvent nuire qu’à sa bonne renommée de polémiste, je veux bien continuer à voir dans ses attaques, non pas une hostilité personnelle, mais, comme il me l’écrivit en m’envoyant son livre, « un simple conflit de méthode ». […] Ce sont eux enfin, qui, en m’ayant fourni par leurs manuscrits et leurs corrections les matériaux de mon dernier livre : le Travail du style, ont définitivement et victorieusement continué toutes nos précédentes théories. […] Pour le reste, malgré ses écarts de langage, qui ne peuvent nuire qu’à sa bonne renommée de polémiste, je veux bien continuer à voir dans ses attaques, non pas une hostilité personnelle, mais, comme il me l’écrivit en m’envoyant son livre, « un simple conflit de méthode ».
Les peuples continueront de différer par les mœurs, mais ils tendront toujours à se rapprocher par les opinions. […] Le laboureur doit continuer de semer le blé, pour nourrir le tisserand qui lui donne de la toile, le maçon qui construit le grenier où sera serrée la récolte. […] La société continuera d’exister par l’échange mutuel des services entre les hommes et les classes ; mais ce ne peut plus être qu’un échange libre, une sorte de servitude volontaire, s’il est permis de parler ainsi. […] Désormais les opinions n’auront plus le temps de se consacrer : celles qui continueront d’exister n’existeront point par une puissance de perpétuité : mais elles seront adoptées de nouveau à chaque instant de la vie sociale.
Depuis 1700 cependant, l’Académie a continué à vivre, mais Livet, n’ayant pas trouvé d’autres chroniques sur l’Académie qu’il pût réimprimer comme les deux premières, n’a pas osé continuer de son chef et de sa plume l’histoire commencée par ces illustres devanciers qui ont imposé à sa jeune modestie. […] Il a la petite camisole de force de son habit, il la sent sur lui, et il en est gêné… Lorsque les notices qu’il s’est permises sur ses confrères morts doivent être suivies de notices sur ses confrères vivants, quand il a épuisé la liste des extraits mortuaires, il s’arrête… Il voudrait peut-être aussi, lui, comme Pélisson, pour continuer, des arbres et des fontaines, et peut-être va-t-il les chercher ; car il termine brusquement son histoire, si l’on peut nommer du nom d’histoire ces anecdotes et ces commérages, choses trop petites pour n’avoir pas passé à travers les trous de ce crible qu’on appelle la mémoire des hommes, et qu’il était si peu nécessaire de ramasser ! […] On continuera donc d’apprendre correctement et suffisamment l’histoire de l’Académie en son premier âge en lisant cet homme qu’on a appelé méchant et qui l’est comme la vérité ; car la vérité parfois est féroce, mais ce n’est pas sa faute, à elle !
Mme Favier, retirée à Champbenoist, lui continuait encore ses soins ; surtout il trouvait un accueil affectueux et délicat auprès de Mme Guérard, sa belle-fille, qui le recevait à sa ferme de Saint-Martin : Moreau a consacré le souvenir de cette hospitalité par la charmante romance de La Fermière. […] Ceux qui nous ont connu et qui nous ont aimé sous cette forme première continuent de nous voir ainsi, et si l’on a le bonheur d’avoir une sœur qui ait continué elle-même de vivre d’une vie simple et uniforme, d’une vie fidèle aux souvenirs, elle nous conserve à jamais présent dans cette pureté adolescente, elle nous garde un culte dans son cœur, elle nous adore tel que nous étions alors sous ces premiers traits d’un développement aimable et pudique. […] Bien des jolies bouches se mirent à l’instant à répéter à pleine voix cette cantilène piquante et naïve (naïve à demi) du laboureur, et lui poète, il sentit qu’il n’avait plus qu’à continuer de chanter dans ce ton les choses de la campagne, un peu à l’usage des villes et des salons, et en se souvenant toutefois de ses origines. […] Son cœur, continuent de dire ceux qui le connaissent, est affectueux et chaud, doué de riches qualités. […] Elle continue de vouloir faire de Moreau l’homme d’une cause politique.
Voilà donc le fruit de sept à huit années d’un pénible travail et d’une prison continue. […] Second cours d’études Parallèle au premier et continué pendant la même durée. […] Parallèle aux trois premiers et continué pendant toute leur durée. […] 2e cours d’études Parallèle au premier et continué pendant la même durée. […] 3e cours d’études Parallèle aux deux précédents et continué pendant leur durée.
Une lecture continue remet chaque scène à son vrai point. […] Bovary s’accoutume à retourner aux Bertaux, et plus souvent même qu’il n’est besoin pour le pansement du malade ; il continue d’y aller même après la guérison. […] Il en a même un peu trop, et sa plume se complaît à des curiosités et des minuties de description continue qui nuisent parfois à l’effet total. […] Les joncs sifflaient à ras de terre, et les feuilles des hêtres bruissaient en un frisson rapide, tandis que les cimes, se balançant toujours, continuaient leur grand murmure. […] Par bonheur Léon, sur ces entrefaites, vient à partir à temps ; il va continuer ses études de droit à Paris.
Tout le monde s’était donc donné le mot contre un Saint antipathique à nos mœurs légères, élégantes et voluptueuses, et qui déconcertait nos sensualités… Et cela continue toujours. […] Diogène, avec le manteau d’Antisthène qu’il avait ramassé à la borne et à travers les trous duquel passait l’orgueil qui crevait les yeux de Platon, Diogène ne buvait dans sa main et ne roulait devant lui son tonneau que pour se passer des hommes et être, tout à son aise, outrageusement insolent avec eux ; mais Benoît Labre, qui s’était fait le pauvre errant dont la main n’avait pas honte de se tendre à l’aumône, ressuscitait, par le spectacle de sa misère, la pitié et la charité dans les cœurs… Ce pauvre volontaire de Jésus-Christ, comme il s’appelait lui-même, fut, à ses risques et périls, tout le temps qu’il vécut, une prédication silencieuse, autrement éloquente que la parole des plus éloquents… C’était, continuée, vivante et incessante, la prédication du sublime sermon sur la montagne, — qu’admirait Rousseau, messieurs les philosophes ! […] Pour eux, Balzac remplacerait Pie IX dans la justice tardive à rendre à ce grand Indigent volontaire et obscur, — lumineux seulement devant Dieu, — qui vécut dans la palpitation prolongée de l’amour sans bornes, et dont l’âme emporta le corps, émacié dans une étisie sublime, et le répandit devant Dieu comme une fumée d’encens… Au lieu de cela, ils continueront de ricaner, et peut-être le livre de M. […] Le bienheureux Labre continuera d’être pour eux le patron des paresseux et des malpropres, ce qui est aussi bête que de dire qu’il est le patron d’un vice et le Saint d’un péché mortel… « Ah !