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1287. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Appendice. »

Elle en avait retracé quelques-uns dans un écrit assez court, qu’un très-petit nombre seulement de ses amis particuliers ont pu lire et qui, nous l’espérons, ne sera point perdu pour l’histoire contemporaine.

1288. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « M. Viguier »

J’ai tout à l’heure prononcé le mot de candeur : entendons-nous bien, cet homme de simplicité et de modestie n’était nullement dupe, et quand l’amitié ne l’enchaînait pas, il pénétrait avec bien de la sagacité ses grands contemporains universitaires : quelques lignes sur eux qui lui échappaient à l’occasion, tracées de son encre la plus légère, seraient, si on les détachait, tout un jugement135.

1289. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ALFRED DE MUSSET (La Confession d’un Enfant du siècle.) » pp. 202-217

Il ne reste plus à présent, pour démêler le vrai dans ce conflit de récits passionnés et même envenimés, qu’à attendre la publication des lettres écrites par les deux acteurs en jeu, lettres contemporaines des événements, et dont quelques-unes au moins ont été conservées soit par la personne survivante intéressée, soit par des tiers.

1290. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  premier article .  » pp. 326-341

Mais nul ne fit plus alors pour ce renouvellement et, en quelque sorte, cette création moderne du sentiment antique que l’illustre auteur du Génie du Christianisme ; aucun de nos écrivains, depuis Fénelon, n’avait eu à ce degré l’intelligence vive du génie grec, et si Fénelon en avait goûté et rendu surtout les grâces simples et l’attique négligence, il était réservé à notre glorieux contemporain d’en exprimer plutôt les lignes grandioses et la sublimité primitive.

1291. (1858) Cours familier de littérature. V « Préambule de l’année 1858. À mes lecteurs » pp. 5-29

Mais la postérité seule appelle les choses par leur vrai nom ; les contemporains les appellent par le nom qui les déshonore.

1292. (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « I. Leçon d’ouverture du Cours d’éloquence française »

Documents littéraires : œuvres des prédécesseurs, contemporains et successeurs, mémoires, lettres, satires, journaux du XVIIIe siècle ; documents non littéraires : papiers d’état civil, archives de la Comédie-Française, archives de la Comédie-Italienne au Nouvel Opéra, registres (alors inédits) de l’Académie Française, rien ne fut négligé dans cette investigation immense et minutieuse.

1293. (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « II  L’esprit scientifique et la méthode de l’histoire littéraire »

La même leçon nous est donnée par le grand esprit qui, du domaine de la philologie romane et de la littérature médiévale, a étendu son influence réconfortante jusque sur l’étude des œuvres classiques et contemporaines.

1294. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Baudelaire, Charles (1821-1867) »

[Essais de psychologie contemporaine (1889).]

1295. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre VII. Maurice Barrès et Paul Adam » pp. 72-89

Les livres agissent de deux manières sur les mœurs : ou bien ils posent des modèles à suivre, ils imaginent des types dont l’imitation est conseillée, ce sont les livres des moralisateurs ; ou bien ils décrivent, sans arrière-pensée, des anecdotes et des figures contemporaines, véridiques ou de fiction, c’est-à-dire de combinaison, ce sont les livres des moralistes, qui agissent parce qu’ils font voir clair.

1296. (1890) L’avenir de la science « Préface »

Outre le fragment inséré dans la Liberté de penser, qui a été reproduit dans mes Études contemporaines, beaucoup d’autres passages ont coulé, soit pour la pensée seulement, soit pour la pensée et l’expression, dans mes ouvrages imprimés, surtout dans ceux de ma première époque.

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