Que de gouvernements, que de constitutions nous avions admirés et considérés comme des modèles, qu’il nous faut maintenant regarder d’un autre œil ! […] De la sorte, elle prend l’habitude de considérer par les applications les choses qui doivent être vues par le principe. […] Mais pour arriver à cette certitude mathématique, ils avaient négligé bien des éléments qu’il eût été nécessaire de considérer. […] Communément, on les considère comme des rêves brillants. […] À le considérer comme écrivain, Duclos se rapproche aussi beaucoup de ses contemporains.
Gerbet et de Coux, un cours où il s’occupait de la littérature espagnole, considérée comme littérature catholique.
Rebell se porte mieux que sa pensée ; mais c’est un écrivain à considérer et à estimer, dont les défauts mêmes sont savoureux.
Racine a été, selon les moments, considéré comme un poète merveilleux de grâce et de pénétration ou comme un auteur de tragédies aussi ennuyeuses que régulières.
A considérer ces Pieces du côté de la chaleur, du sentiment & du pathétique, elles sont au dessus de tout ce que nous ont donné en ce genre les Auteurs de nos jours les plus prônés, & seront toujours regardées comme des Drames écrits avec une sensibilité, une force & une énergie capables d’attendrir le Lecteur le plus froid.
Quelque manifestation de la réalité que l’on considère, il apparaîtra que cette forme quelconque doit son existence à un état d’antagonisme entre deux tendances d’une même force.
Platon a merveilleusement défini la nature de la musique : « On ne doit pas, dit-il, juger de la musique par le plaisir, ni rechercher celle qui n’aurait d’autre objet que le plaisir, mais celle qui contient en soi la ressemblance du beau. » En effet, la musique, considérée comme art, est une imitation de la nature ; sa perfection est donc de représenter la plus belle nature possible.
Les noms de Fabre, de Wicar, de Girodet, de Gérard, de Serangeli et de Gros retentissaient encore parmi les élèves, mais ces hommes étaient déjà considérés comme maîtres. […] continua-t-il en lui frappant sur l’épaule, écoutez-moi, N… J’ai ici quelques élèves que je considère comme mes enfants, et j’agis avec eux comme il me convient ; mais vos parents payent douze francs par mois pour que vous travailliez ici, or, je ne veux pas voler leur argent. […] c’est toujours de cette hauteur qu’il faut considérer le domaine des arts. […] Soyez certain, malgré le vif enthousiasme que l’on témoigne ces jours-ci, que les chefs-d’œuvre apportés d’Italie ne seront bientôt considérés que comme des richesses curieuses. […] Dans la Scène de Déluge, dans l’Atala, son meilleur ouvrage peut-être, il y a toujours une recherche savante, une vraisemblance calculée, une perfection égale dans les plus petites parties de l’ouvrage, qui ne laissent pas à l’aise celui qui le considère.
La bourgeoisie, à travers les malheurs et les désordres du xive siècle, ne cessera de croître : et même déchue des espérances qu’elle aura pu concevoir un moment de dominer la royauté ou de s’en passer, elle restera puissante et considérée dans sa docilité soumise. […] Sous les yeux et à l’insu de Froissart, derrière le rideau où il prenait tant île plaisir à considérer le magnifique néant de la chevalerie, les petites gens faisaient de bonne besogne, et pour la littérature comme pour la politique, d’utiles essais, d’importants commencements se produisaient. […] Il y a en lui, sinon un poète, du moins un écrivain ; et si l’on considère certain goût pour les lieux communs, certaine pente à procéder par idées générales et par raisonnements liés, on dirait peut-être qu’il y a en lui un commencement d’orateur. […] Et si l’on veut savoir ce que les esprits de nos Français gagnent dès lors au commerce des anciens, on n’a qu’à considérer les ouvrages d’Oresme qui ne sont pas des traductions.
Ses livres laissaient loyalement paraître que le fond du « naturalisme » était la « délectation morose » des théologiens, et que l’attachement même à considérer le laid y était encore une forme détournée de l’impureté. […] Or, le fond, c’est le monde considéré comme le champ de bataille de Dieu et du démon ; c’est la foi au surnaturel continu, au miracle chronique, à l’action directe et personnelle de Dieu sur les âmes et au jeu de la réversibilité des mérites. […] Émile Faguet C’est principalement dans ses études sur le seizième siècle et sur le dix-huitième, et dans ses Politiques et Moralistes du dix-neuvième siècle, qu’il le faut considérer. […] À ne considérer (s’il se peut) que la forme, j’ai eu l’impression que sa parole, directe, énergique, vibrante — merveilleusement claire — luttait sans désavantage contre l’énorme flot, épandu en nappe, de l’éloquence de M.