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478. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Des Rieux, Lionel (1870-1915) »

Il s’y affirme poète délicat, et j’estime que les Amours de Lyristès brillent d’un éclat assez limpide pour laisser juger de la conscience et de la fantaisie de celui qui les enchâssa dans un écrin de rimes futiles.

479. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLIX » pp. 193-194

que c’est une terrible chose que d’avoir une conscience et des scrupules !

480. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Holmès, Augusta (1847-1903) »

Elle vient d’affronter pour la première fois, je ne dirai pas les feux de la rampe, mais les lustres tout aussi redoutables d’une grande salle de concert ; mais, depuis longtemps déjà, elle est connue, appréciée, classée… C’est plaisir de voir les fermes convictions, les consciences artistiques estimées à leur valeur.

481. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Tellier, Jules (1863-1889) »

Jules Tellier dans leur mémoire et diront : ce jeune homme a pris en soi une conscience nette de ces mêmes ardeurs que nous ressentons, et il les a congelées dans des paroles harmonieuses.

482. (1767) Salon de 1767 « Dessin. Gravure — Demarteau » p. 335

En attendant ce feuillet, permettez, pour le soulagement de ma conscience tourmentée de remords, que je réclame ici contre tout ce que j’ai dit soit en bien, soit en mal.

483. (1882) Autour de la table (nouv. éd.) pp. 1-376

Tout ce qui écrit ou pense est, aujourd’hui, partisan de la liberté absolue de conscience et d’allure dans les arts. […] Établirez-vous un tribunal pour peser les consciences ? […] Ne chantant pas, je ne lis que les notes, et quand même je chanterais, je crois que je dirais les paroles sans y rien comprendre et sans avoir conscience de ce que je prononce. […] Condamné, par la nature même de ce sentiment religieux, à une sincérité farouche, il cédait à tous les mouvements anarchiques de sa conscience. […] C’est un devoir de conscience à l’heure qu’il est.

484. (1836) Portraits littéraires. Tome I pp. 1-388

Cette épreuve de conscience, ce jugement de soi par soi-même, trompent rarement. […] C’est la conscience manuscrite du poète. […] Il compare page à page le livre de sa conscience avec le livre splendide qu’il vient de parcourir. […] Il était possible d’enfermer le drame entier dans le champ de la conscience. […] Il retrouve l’une dans ses souvenirs, et l’autre dans sa conscience.

485. (1888) Études sur le XIXe siècle

Ainsi, d’après les explications du catalogue, le Réveil de la conscience nous représente une jeune femme qui a été entraînée au mal par un homme « vulgaire et léger » et installée par lui dans un petit cottage de Londres ; elle a la conscience soudain réveillée par les sons d’une vieille romance : « Oft in the stilly night », que joue son amant sur un piano et qui lui rappelle le temps où elle marchait dans le droit chemin. […] Sa personnalité se confond en quelque sorte avec le siècle, malgré tout ce qu’il en a ignoré, parce qu’il l’a vécu dans toutes ses phases, parce que le développement de sa conscience s’est toujours trouvé d’accord avec celui de la conscience de son pays, parce qu’il a contribué à toutes ses résurrections, parce qu’il a su réunir autour de lui les ouvriers des grands mouvements qui nous ont entraînés et leur imposer sa royauté. […] Dans les Misérables, on trouve ceci : « Qu’est-ce que la conscience ? […] C’était, de nouveau, « la joie du danger, des aventures et de la conscience de servir la cause sainte de la patrie », qui recommençait. […] M. de Amicis a-t-il conscience de son état d’optimisme ?

486. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) «  Chapitre treizième.  »

Les consciences se sont livrées d’elles-mêmes au moraliste chrétien. […] Qu’on place donc une conscience sous ce triple regard des livres saints, des Pères, d’un confesseur homme de génie : quels replis pourront la dérober ? […] Par la supériorité du bon sens, Bossuet reste dans une modération qui ne décourage pas les consciences et qui ne leur fait pas peur de chimères. […] Ils risquaient, par leurs subtilités, de corrompre le cœur ; par leur casuisme, d’éveiller dans les consciences ce fonds de mauvaise foi d’où nous tirons tous les prétextes de mal faire. […] Avant son sacre, il avait souscrit au formulaire ; après son sacre, sa conscience l’empêchait de souscrire au commentaire rédigé par Bossuet, d’accord avec ses collègues.

487. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre III. Ben Jonson. » pp. 98-162

La gloire et la vertu consistent dans la puissance ; les scrupules sont faits pour les âmes viles ; le propre d’un cœur haut est de tout désirer et de tout oser. « Ici, la conscience est une souillure, la fortune tient lieu de vertu, la passion de loi, la complaisance de talent, le gain de gloire, et tout le reste est vain. » Ravi de cette grandeur d’âme, Séjan s’écrie : Royale princesse ; À présent que je vois votre sagesse ; votre jugement ; votre énergie, Votre décision et votre promptitude à saisir les moyens De votre bien et de votre grandeur, je proteste Que je me sens tout enflammé et tout brûlé D’amour pour vous125. […] Quand Séjan veut acheter une conscience, il questionne, il plaisante, il tourne autour de l’offre qu’il va faire, il la jette en avant comme par jeu, afin de pouvoir, au besoin, la reprendre ; puis quand le regard intelligent du coquin qu’il marchande lui a montré qu’il est compris : « Point de protestations, mon Eudémus. […] Volpone saisit Célia. « Ô par conscience ! —  La conscience ? […] The heads of parrots, tongues of nightingales, The brains of peacocks and of estriches Shall be our food… Conscience ?

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