Cette pensée : « On est plus reconnaissant aux hommes des services qu’on leur rend que des bienfaits qu’on reçoit d’eux » peut, selon les esprits, rester une simple maxime, s’allonger en roman, se développer en comédie ou en drame, se transformer en sermon, etc.
En 1672, le 1er mars, on y lit une comédie de Molière, apparemment les Femmes savantes, représentées le 11 du même mois. […] C’est une troupe de comédiens qui, sachant fort bien, les uns des autres, qu’ils jouent la comédie, ne laissent pas de se faire illusion sur leurs intentions réciproques, et dont chacun s’identifie si bien avec son rôle qu’il oublie que c’est un rôle.
Il inventa la chambre noire, écrivit des comédies qui eurent de l’influence sur l’évolution du théâtre italien, et créa, sur la fin de sa vie et du seizième siècle, une science nouvelle, d’une remarquable ingénuité, la Phytognomonique.
Après nos fièvres et nos élans, nos comédies et nos drames, nous voici plongés dans l’engourdissement annonciateur des déclins.
Ainsi l’auteur de la Divine comédie, qui florissait cent ans environ après saint François, proclamait hautement cette comparaison qui a été le thème favori des disciples du saint et que Renan a prise à son compte, n’hésitant pas à mettre le petit pauvre d’Assise au-dessus même de saint Paul pour sa fidélité à l’esprit évangélique19.
Elle ne serait pas une foi, elle serait une opinion, comme celle que j’ai sur la dernière comédie.
Et l’Énéide, et la Divine Comédie passent ainsi que de hauts vaisseaux entrevus… Le poème est conduit par l’imagination.
Plaute, dans une de ses comédies, lereprésente mesurant ses dons au culte qu’on lui rend58. […] On peut voir dans une comédie d’Aristophane un tableau assez exact de la cérémonie qui était usitée en pareil cas. […] Ce serait avoir une idée bien fausse de la nature humaine que de croire que cette religion des anciens était une imposture et pour ainsi dire une comédie.
Préface. Quoique les idées comme les faits se tiennent et s’engendrent, de sorte que le présent est toujours en germe dans le passé, il y a certaines époques littéraires, comme certaines époques politiques, qui peuvent être détachées des histoires générales et qui en forment un fragment assez important pour devenir un tableau particulier. La littérature française, au temps de la Restauration, nous a paru mériter d’être l’objet d’une étude de ce genre. Un concours d’événements singuliers fit qu’à cette époque il y eut comme une renaissance littéraire en France. Dans presque tous les genres, des écrivains remarquables parurent, et purent se livrer sans obstacle aux inspirations de leur génie.
Ce serait à peu près, Messieurs, comme si, voulant trouver la différence qui existe entre deux genres de littérature très divers, le tragique et le comique, par exemple, on pensait y arriver en décomposant tous les mots qui forment une tragédie et une comédie en leurs derniers éléments, qui sont les lettres de l’alphabet, et qu’après avoir compté ces éléments, on constatât qu’il y a plus d’a, de b ou de toute autre lettre de l’alphabet dans la comédie que dans la tragédie.