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668. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Œuvres de Vauvenargues tant anciennes qu’inédites avec notes et commentaires, par M. Gilbert. — III — Toujours Vauvenargues et Mirabeau — De l’ambition. — De la rigidité » pp. 38-55

Et il lui cite l’exemple de Voltaire ; ne croyez pas que ce soit comme une preuve éclatante et rare de la gloire littéraire ; il le lui cite pour lui montrer le néant de cette gloire contestée et troublée des grands écrivains : « Je songe quelquefois à Voltaire, dont le goût est si vif, si brillant, si étendu, et que je vois méprisé tous les jours par des hommes qui ne sont pas dignes de lire, je ne dis pas sa Henriade, mais les préfaces de ses tragédies. » Racine, Molière, « qui sont pourtant des hommes excellents », n’ont pas été plus heureux pendant leur vie ; ils n’ont pas joui plus paisiblement de la renommée due à leurs œuvres : « Et croyez-vous que la plupart des gens de lettres n’en eussent pas cherché une autre, si leur condition l’eût permis ? 

669. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Béranger, recueillie par M. Paul Boiteau. »

Parce que les œuvres de l’un ont une élévation qui manque à l’autre. » Il y aurait trop à citer. […] Il se dédommageait de son inaction par des coups de langue ; il donnait de la griffe à droite, à gauche, en tous sens ; on ne pourrait citer sans blesser.

670. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Histoire de la littérature anglaise, par M. Taine, (suite) »

Je ne suis choqué, dans la description que j’ai citée et que j’abrège, que du choix des mots, de la façon rude, désobligeante, dont on le traite, et qui tend à le ridiculiser dans l’esprit du lecteur. […] Vous admirez Balzac ; vous le citez plus d’une fois, vous l’introduisez volontiers au milieu de ces auteurs anglais, et même là où il n’a que faire : je le prends donc comme un exemple, à vous familier.

671. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire de la Grèce, par M. Grote »

mais la jeunesse sait nous enflammer, et nous aimons mieux regarder le poëme comme un tout, le sentir comme un tout avec délices. » Il disait encore, mais cette fois en prose et en cherchant à se rendre compte à lui-même de cette réaction involontaire, de ce va-et-vient dans ses impressions : « Parmi les livres qui m’occupèrent (1820), je citerai les Prolégomènes de Wolf. […] Giguet, auteur d’une traduction d’Homère, et l’un des esprits les plus aiguisés et les mieux avisés sur la question, une lettre très-vive dont je citerai la partie essentielle : « Monsieur, veuillez ouvrir votre Iliade et lire : chant IV, les vers 512 et 513, — chant V, les vers 787 à 791, — chant VII, les vers 220 et 230 : — vous reconnaîtrez qu’entre les IIe et VIIIe chants, la colère d’Achille ne cesse pas un instant d’être le nœud du poëme. — Quant à l’ambassade conseillée (chant IX) par Nestor, rapprochez-la des vers de 105 à 110, chant XIII, et réfléchissez à ce qui fût arrivé si Agamemnon n’eût point montré de la bonne volonté, après la première défaite des Achéens.

672. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les fondateurs de l’astronomie moderne, par M. Joseph Bertrand de l’académie des sciences. »

» — « Je vous avoue, répond le discret et fin instituteur, que je n’ai pas un grand zèle pour ces vérités-là, et que je les sacrifie volontiers aux moindres commodités de la société. » Ayant à citer cet endroit d’un des Entretiens, M.  […] C’est à lui que le récent auteur de la Pluralité des Mondes a dû de citer plus d’une des curieuses pièces qui enrichissent son ouvrage et qui en font, on peut le dire, le principal et le plus sérieux intérêt.

673. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Correspondance de Louis XV et du maréchal de Noailles, publiée par M. Camille Rousset, historiographe du ministère de la guerre (suite et fin) »

Le maréchal de Noailles avait surnommé Du Verney, cet habile munitionnaire des armées, « le général des farines76 » ; et un jour qu’on citait ce mot chez Mme de Pompadour, le comte de Saxe présent ne put s’empêcher de dire que ce général des farines s’entendait mieux aux choses de la guerre et en savait plus long sur le métier que le vieux maréchal. […] On cite de lui quelques mots piquants, des reparties heureuses ; mais en général, dans la conversation, il répétait à satiété les mêmes histoires, il ennuyait son monde, et de bonne heure on put dire qu’il rabâchait.

674. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Saint-Simon considéré comme historien de Louis XIV, par M. A. Chéruel »

Le génie humain n’a pas un si grand nombre de chefs-d’œuvre ; savez-vous que la scène des appartements de Versailles après la mort de Monseigneur est une œuvre unique, incomparable, qui n’a sa pareille en aucune littérature, un tableau comme il n’y en a pas un autre à citer dans les musées de l’histoire ? […] Chéruel, en m’arrêtant un moment sur Saint-Hilaire, auteur de Mémoires qu’il aime à citer, Mémoires trop peu connus et dont il nous signale, à la Bibliothèque du Louvre, un manuscrit plus exact et plus complet que l’imprimé.

675. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Idées et sensations : par MM. Edmond et Jules de Goncourt. »

Ne pouvant tout citer, j’y renonce. […] J’en veux citer un exemple.

676. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite.) »

Et quant à l’époque de l’Empire, je citerai un autre témoin encore, impartial et même favorable, le comte de Senfft, ministre de Saxe à Paris en 1806, et ensuite ministre des affaires étrangères à Dresde. […] On est allé jusqu’à citer les paroles dites ; l’abbé de Pradt était bien assez pétulant, l’abbé Louis assez brutal de propos, pour les avoir proférées. — « Combien vous faut-il ? 

677. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « THÉOPHILE GAUTIER (Les Grotesques.) » pp. 119-143

Le critique nous cite (t.  […] Et d’abord la pièce qu’il cite, l’ode qui a pour titre la Solitude, est composée primitivement de quarante et une stances, et M.

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