Le ciel qui l’aimait lui réserva une femme jeune, charmante et belle pour ses vieux jours, et un ami fidèle après sa mort. […] Après cette cérémonie, elle lui adressa plusieurs questions sur la France ; il fut heureux dans ses réponses, et un souris charmant lui annonça qu’il pouvait se rassurer. […] Ces deux têtes charmantes, renfermées sous ce jupon bouffant, me rappelèrent les enfants de Léda enclos dans la même coquille. […] charmante créature ! […] Mais bientôt il s’aperçut que ce jupon servait d’abri à deux têtes charmantes animées par la course et par la joie.
Parmi ces compositions, une charmante impression : un petit Japonais qui apprend à écrire et dont la mère guide la main armée du pinceau. […] Une charmante impression est une impression où un amoureux joue de la flûte à la porte d’une habitation, et où l’on voit une servante, envoyée par sa maîtresse qui l’entend de son balcon, traverser le jardin et lui ouvrir la porte. […] Et l’esprit vengeur de la femme assassinée pénètre sous la forme d’un serpent dans la chambre nuptiale où se trouve Itoyé avec sa nouvelle et charmante femme Ohana. […] Un dessin d’une grâce contournée charmante ; la robe ayant aux épaules comme le renflement d’un dolman et se creusant à la rentrée des reins sous la ceinture, toute bouffante en avant et se répandant et s’étalant aux pieds en un large ondoiement. […] Ce kakémono, où l’opposition est charmante entre la grâce d’Okamé et la hideur du diable épouvanté, est une des plus remarquables peintures du maître en Angleterre.
— Charles Nodier, l’aimable et charmant écrivain, est, assure-t-on, gravement malade ; toute la littérature de Paris en est émue : on court à l’extrémité de Paris, à l’Arsenal, où il demeure, pour le voir, pour s’informer.
Michelet a eu d’admirables pages dans ses autres livres, dans celui du Peuple, dans celui du Prêtre, dans son Histoire de la Révolution (au tome premier, par exemple, la terreur des campagnes), s’il a eu des pages qu’une fois lues on retient à jamais, il en a de charmantes dans ce volume même.
Dites que cette littérature est ignorante, sans critique, se jetant à l’étourdie à travers tout, pleine de méprises, de quiproquos et de bévues que personne ne relève, ne prenant les choses et les hommes graves du passé que dans un caprice du moment ; s’en faisant une contenance, un trait de couleur, un sujet de charmante et folle fantaisie ; et quand il s’agit d’être érudite, l’étant d’une érudition d’hier, toute de parade, soufflée et flatueuse : et voilà qu’on peut vous nommer, même dans les jeunes, des esprits patients, analytiques, circonspects, en quête de l’antique et lointaine érudition, de celle à laquelle on n’arrive qu’à travers les langues, les années et les préparations silencieuses d’un régime de Port-Royal.
Il produisit de l’émotion dans le cercle charmant et distingué de l’Abbaye-aux-Bois, et Mme Récamier, qui avait été fort rigoureuse à Benjamin Constant vivant, crut devoir à sa mémoire de le justifier contre des vérités sévères.
Théodore de Banville Une tète merveilleusement charmante, la peau d’une pâleur chaude et couleur d’ambre, les sourcils droits et soyeux, l’œil enflammé, noyé, à la fois humide et brûlant, perdu dans la rêverie, n’y voit pas, mais est délicieux à voir.
Sa phrase se déroule presque toujours avec une harmonie charmante ; c’est de la prose merveilleusement cadencée.
Je vous trouvais charmante, moi, et votre père vous aimait bien alors, car vous étiez le premier enfant né de lui.
Pottecher est un jeune écrivain qui s’était fait connaître naguère par des œuvres délicates et charmantes.