Legendre, un causeur charmant ; c’est un voyageur, un cosmopolite toujours parisien de race.
J’appliquerai ces réflexions au talent ingénieux et charmant de M. […] Toutes les occasions de faute, de chute, de tentations, sont énumérées et indiquées avec une subtilité pénétrante et charmante. […] Malgré les coupures obligées et les transformations nécessaires, la charmante conception de M. […] Voici le charmant cottage de M. […] toutes charmantes qu’elles sont, nous oserons dire qu’elles ne le sont pas encore assez à notre gré.
Et c’est charmant. […] La communion « présente d’abord une pompe charmante ». […] Passe encore quand les anges ressemblent à de charmants demi-dieux ! […] Mais cette histoire de Velléda est charmante, et on peut la relire. […] Et, en ouvrant ce petit livre, je me méfiais… Or cela m’a paru charmant.
Les femmes de Shakspeare sont des enfants charmants, qui sentent avec excès et qui aiment avec folie. […] Elles ressentent non du respect pour le mariage, mais de l’adoration pour leur mari. « Ô doux et charmant lis250 ! […] Qu’elles passent sous vos yeux comme un songe charmant et rapide. […] Et le tout est charmant. […] Mais il n’a point ici pour langage le caquet charmant de Rosalinde ; il est ardent comme la saison.
Elle découvre à Marius, pour lui faire plaisir et mériter quelque chose de lui en le servant contre elle-même (charmante et délicate inconséquence du cœur), elle lui découvre la maison cachée de la rue Plumet qu’habite Cosette. […] XIII « Ce jardin ainsi livré à lui-même depuis plus d’un demi-siècle était devenu extraordinaire et charmant. […] « Cependant elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il avait de beaux cheveux, de beaux yeux, de belles dents, un charmant son de voix, quand elle l’entendait causer avec ses camarades, qu’il marchait en se tenant mal, si l’on veut, mais avec une grâce à lui, qui ne paraissait pas bête du tout, que toute sa personne était noble, douce, simple et fière, et qu’enfin il avait l’air pauvre, mais qu’il avait bon air. […] Elle se mit à adorer Marius comme quelque chose de charmant, de lumineux et d’impossible.
Rien n’est plus charmant dans les lettres de Mme de Sévigné que celle qui les écrit. […] Tout cela s’écrivait de fougue, je le veux bien, et d’une plume « à qui on a mis la bride sur le cou » ; mais cette facilité même pouvait être un piège de plus, car à la louange d’écrire des choses charmantes s’ajoutait celle de les écrire vite. […] On ne se défie pas du moins de cet esprit dans ces charmants récits ou le siècle de Louis XIV nous est débité en anecdotes, ni dans ces portraits esquissés d’une main si légère et si sûre. […] Il aimait Mme de Sévigné par cette idée vraie et charmante, que dans les choses où les femmes sont supérieures, elles le sont aux hommes les plus habiles, sans compter la grâce du sexe, qu’elles gardent jusque dans la force.
Il avait, à ses débuts, la figure la plus charmante, « enfant de l’Amour, beau comme lui, plein de feu, de gaieté, impétueux et malin, studieux et espiègle ». […] Cet assortiment est presque aussi bigarré que l’habit d’Arlequin ; mais cela n’en est que plus piquant, plus agréable et plus charmant. […] Ne sachant pas conduire ses passions, il s’y était livré, en se flattant de les étouffer : « J’ai détruit mes passions à peu près comme un homme violent tue son cheval, ne pouvant le gouverner. » On nous dit de cette figure, d’abord si charmante, que le plaisir l’altéra étrangement et que l’humeur finit par la rendre hideuse. […] Avec une pension sur le Mercure, une autre sur les Menus, une place de secrétaire des commandements du prince de Condé ou de lecteur du comte d’Artois, une place de secrétaire de Madame Élisabeth (car Chamfort eut tout cela), avec une place à l’Académie où il arriva en 1781, avec un logement que M. de Vaudreuil lui donna dans son hôtel, rue de Bourbon, on se disait : « M. de Chamfort a une position faite, il a de quoi vivre ; qu’il vienne donc dans le monde, que nous en jouissions, et que son charmant et malin esprit nous amuse !
Les qualités des animaux, pour y venir décidément, il les a vues ou cru les voir, et, en tout cas, il a agi comme un observateur poète, et les observateurs poètes ont cela de dangereux qu’ils ajoutent beaucoup à la réalité, mais ils ont cela de charmant tout au moins qu’une partie de la réalité, ils la voient, quand nous ne savons pas la voir, avec une puissance de vision, avec une force de perspicacité extraordinaires. […] C’est une divagation, pas autre chose, mais elle est si charmante qu’on ne peut la blâmer. […] Entre les mains de La Fontaine, ç’aurait pu être une fable charmante. […] Ils ont peut-être trouvé une souris ou deux qu’ils avaient estropiées en déblayant le trou d’en bas, et ils ont conclu, avec une imagination qui leur fait honneur, qui leur fait d’autant plus d’honneur que La Fontaine l’a trouvée charmante et en a tiré une fable, ils ont conclu que le hibou avait établi une étable de souris au bas de son château.
Notre adolescence, cette morte charmante, nous apparaît, et veut qu’on pense à elle.
Remarquez que très souvent le narrateur répète deux fois les cinq ou six mots qui font le dénouement de son histoire ; et, s’il sait son métier, s’il a l’art charmant de n’être ni obscur ni trop clair, la moisson de rire est beaucoup plus considérable à la seconde répétition qu’à la première. […] J’espère que la mémoire de mes lecteurs, si j’en ai, voudra bien se rappeler ce volume charmant de leur édition de Voltaire, intitulé Facéties, et dont je rencontre souvent dans le Miroir des imitations fort agréables.