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2388. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « De l’influence récente des littératures du nord »

L’espèce de volupté que nous cause la forme chez nos grands artistes, il est certain que ni Eliot, ni Tolstoï, ni Ibsen, ne nous la procureront jamais.

2389. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre V. Le Séminaire Saint-Sulpice (1882) »

Ce qui devrait faire mon bonheur cause mon plus grand chagrin.

2390. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174

Henri Estienne ne prétend pas que tous les changements survenus dans la langue sous les derniers Valois aient eu pour unique cause le courtisanisme.

2391. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE IX »

Sa cause est gagnée.

2392. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre IV. Shakespeare l’ancien »

Pas d’autre cause à l’antipathie d’Aristophane contre Socrate.

2393. (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160

Le respect de ma propre cause me défendait une trop grande assiduité dans son salon.

2394. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242

Je ne parle que de la société, parce que l’homme a quelquefois, à cause même de son existence sociale, des devoirs plus impérieux à remplir que celui de se donner des enfants ; et, par la société, il est toujours sûr d’avoir des successeurs.

2395. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Alphonse Daudet »

Et, non seulement, si on l’en croyait, ce ne serait pas seulement l’Institution qui serait en cause, mais la Race… L’institution ?

2396. (1925) Portraits et souvenirs

Rien ne lui était indifférent à cause du rythme qui est dans tout. […] N’a-t-elle pas, en effet, pour cause, l’attrait particulier que nous éprouvons toujours à retrouver dans un écrivain les attitudes initiales qui nous le rendirent cher, à le rejoindre au moment où ses qualités originelles étaient le plus à vif, avant qu’il les eût endiguées et maîtrisées ? […] Or, cette transformation eut plusieurs causes qu’il ne serait pas impossible de déterminer, mais dont l’une fut certainement que M. 

2397. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LONGUEVILLE » pp. 322-357

La Rochefoucauld, qui eut plus que personne qualité pour la juger, nous a dit déjà, et je répète ici ce passage trop essentiel au portrait de Mme de Longueville pour ne pas être rappelé : « Cette princesse avoit tous les avantages de l’esprit et de la beauté en si haut point et avec tant d’agrément, qu’il sembloit que la nature avoit pris plaisir de former en sa personne un ouvrage parfait et achevé ; mais ces belles qualités étoient moins brillantes, à cause d’une tache qui ne s’est jamais vue en une personne de ce mérite, qui est que, bien loin de donner la loi à ceux qui avoient une particulière adoration pour elle, elle se transformoit si fort dans leurs sentiments, qu’elle ne reconnoissoit plus les siens propres. » La Rochefoucauld ne put d’abord se plaindre de ce défaut, puisqu’il lui dut de la conduire.

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