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1506. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 512-518

La plupart n’ont pas la force de soutenir leurs vers au delà de deux ou de quatre ; leur Muse est essoufflée, & a besoin de reprendre haleine par intervalles égaux.

1507. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 331-337

Il est des défauts qui n’ont besoin que d’être fidélement retracés, pour ouvrir les yeux à ceux qui en sont atteints, & les en détacher sans retour.

1508. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Avant-Propos. » pp. -

L’objet du marquis d’Argens, partout ailleurs assez superficiel, est d’afficher, dans cet ouvrage, l’érudition la plus profonde, & de prodiguer fastueusement les citations Grecques & Latines, le tout pour prouver, ce qui n’a pas besoin de preuves, que les grands hommes sont hommes comme les autres.

1509. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre troisième. »

Aragne, vieux mot conservé pour le besoin de la rime ou du vers.

1510. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre VII. Suite du précédent. — Paul et Virginie. »

Quand, du haut de la montagne, je t’aperçois au fond de ce vallon, tu me parais, au milieu de nos vergers, comme un bouton de rose… Quoique je te perde de vue à travers les arbres, je n’ai pas besoin de te voir pour te retrouver : quelque chose de toi que je ne puis dire, reste pour moi dans l’air où tu passes, sur l’herbe où tu t’assieds… Dis-moi par quel charme tu as pu m’enchanter.

1511. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre III. Partie historique de la Poésie descriptive chez les Modernes. »

En effet, elle ne dit jamais que deux choses : Dieu glorifié par ses œuvres, et les besoins de l’homme satisfaits.

1512. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 17, s’il est à propos de mettre de l’amour dans les tragedies » pp. 124-131

Il n’est pas besoin d’être philosophe pour supporter un pareil malheur avec constance.

1513. (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Remarque finale. Le Temps de la Relativité restreinte et l’Espace de la Relativité généralisée »

Dès qu’on voudra alors donner un sens à la coordonnée « temps », on se placera nécessairement dans les conditions de la Relativité restreinte, en allant au besoin les chercher à l’infini.

1514. (1885) Le romantisme des classiques (4e éd.)

Or, une des qualités de notre esprit contemporain, c’est un besoin d’information exacte et complète : on veut des faits, et non des phrases. […] Si, pour échapper aux ennuis ou aux tristesses de la vie, l’homme a besoin de se distraire, il a besoin bien plus encore de s’élever. […] Ainsi donc au besoin ton courage s’abat ! […] On n’avait donc pas besoin de lui pour réussir ? […] Corneille en avait trente ; Rodrigue ne dépend et n’a besoin de personne.

1515. (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371

En perruque, lui aussi, en maillot, lui aussi, campé, avec sa lance, dans une pose niaise, il raconte à Mime ce que celui-ci n’ignore pas, mais ce qu’on a besoin de faire connaître au public. […] Avec Wagner, Nietzsche admet que l’art est une libération dont l’homme éprouve l’irrésistible besoin. […] C’est pourquoi le tragique a besoin d’un certain recul. […] Son succès ne repose que sur l’incompréhension germanique ; on en a fait un antagoniste de Wagner, on avait besoin d’un antagoniste. […] Le renoncement nécessaire, le besoin de plus en plus pressant de me ressaisir moi-même, cela appartient aux expériences les plus dures et les plus mélancoliques de mon existence.

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