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422. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 165-166

On s’attend bien qu’il ne faut pas y chercher le feu de l’imagination & l’agrément du style, comme dans des Productions purement littéraires.

423. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 517-518

On doit s’attendre, après cela, à ne pas trouver, dans ses Ouvrages, ce caractere d’exactitude & de perfection que le temps seul peut donner aux Productions de l’esprit ; mais on ne peut lui refuser de la netteté, de la méthode, une lecture immense, quelquefois une imagination vive, jointe à un style léger, mais souvent incorrect.

424. (1925) Feux tournants. Nouveaux portraits contemporains

À la fin de la saison, Istrati pouvait s’acheter un appareil. « Mais je n’attends pas de vous des lettres exaltées, lui écrivait Romain Rolland, j’attends de vous l’œuvre. […] Oui, n’en déplaise à son fils, nous attendons ce roman-là avec impatience ! […] Il attendit. Il n’attendit pas longtemps, il est vrai. […] Je n’attends pas de lui la révélation d’une vie profonde.

425. (1888) Impressions de théâtre. Première série

qu’est-ce que tu attends ? […] il attendait son tour. — Et ton mari ? […] Nous attendions un Eugène plus grand. […] Vous l’attendiez. […] Au fond je ne suis pas fâché d’avoir attendu.

426. (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343

Elle attendait d’être seule. […] » J’attendis dix minutes. […] — Attends, bégaya Étienne, je vais le renvoyer. […] Duroy en prit un autre à côté d’elle ; et ils attendirent en silence. […] Les roses pour s’ouvrir attendent que tu passes.

427. (1923) Nouvelles études et autres figures

« L’ange Riduan, le conducteur des âmes, mène le bienheureux vers le sanctuaire où sa fiancée l’attend. […] Sachons attendre. […] Il fut prudent, ne s’inféoda à aucun parti ; mais il fonda un journal et attendit l’occasion. […] Il devait l’attendre à Metz. […] Le livre attendu de M. 

428. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1885 » pp. 3-97

Où il se montrait tout à fait supérieur, mon marchand, c’est lorsqu’il parlait de l’utilité de faire attendre longtemps l’homme, qui est venu pour une affaire, parce que, dans l’attente, l’homme s’amollit, que les arguments qu’il a tout prêts, en montant l’escalier, à l’appui de ses prétentions, ces arguments perdent leur conviction entêtée dans le travail de l’impatience nerveuse, que son boniment préparé d’avance, lui-même se désagrège, — et qu’enfin le vendeur d’une chose, qui a attendu trois quarts d’heure, est tout près d’une concession, qu’il n’aurait peut-être jamais faite, si on l’avait reçu tout de suite. […] Il fera son article de demain avec des phrases mal entendues, pendant vingt minutes, — mal entendues dans la préoccupation du ver rongeur qui l’attend à la porte, et de son déjeuner en retard, au moins d’une heure. […] Porel me dit en parlant de la nouvelle pièce : « C’est une pièce d’un inconnu… et ici les pièces d’inconnu ne font pas d’argent… Je m’attends à une dizaine de représentations à 600 francs par soirée. » Alors pourquoi m’abandonner, quand l’annonce des dernières représentations fait faire des recettes de plus de 1 500 francs ? […] » À quoi lord Raglan répondait : « Peut-être, peut-être, mais il est plus prudent d’attendre à demain matin. » Le lendemain, l’armée russe avait effectué sa retraite, et évité une extermination. […] Au fond une déception pour les amis qui s’attendaient à voir finir la pièce par une acclamation, un triomphe, un emballement frénétique de la salle, et qui la voient se terminer par le succès ordinaire d’une pièce qui réussit.

429. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1888 » pp. 231-328

Edmond et Jules de Goncourt sur Mme de Pompadour… Mais enfin, si les livres d’étrennes, selon l’antique usage qui avait bien sa raison d’être, et sans prêcher la vertu et le renoncement, devraient pouvoir être lus et feuilletés indifféremment par tout le monde, on eût sans doute mieux fait d’attendre un autre temps et une autre occasion pour publier, cette nouvelle édition de Mme de Pompadour… Cette Revue des Deux Mondes, à l’heure présente, est vraiment, — vraiment, bien pudibonde. […] ça disparaîtra avant huit jours… ils font 2 800… dans deux ou trois jours, ils feront 2 000… et il y a 3 000 francs de frais… Quand j’ai vu le succès fait par la presse, aux Surprises du divorce, je me suis bien rendu compte de ce qui m’attendait… Oui, ils veulent des choses gaies ! […] Un joli moment, avant le lunch, que la distribution par la mariée à ses amies, des pétales d’oranger de sa robe : pétales dont le nombre figure les années, qu’elles ont encore à attendre, pour se marier. […] Il est obligé de quitter la répétition, en me disant de l’attendre pour savoir le résultat. […] Je laisse dans son cabinet Réjane, qui persiste à l’attendre, et je m’en vais, voulant m’éviter une nuit colère.

430. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXVII » pp. 264-265

— On vient de recevoir, à la Comédie française, une comédie intitulée La femme de quarante ans, d’un M. d’Onquaire ; on en attend beaucoup, et on se demande si ce n’est pas un auteur comique qui nous vient : Dî omen… advertant !

431. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Borrelli, Raymond de (1837-1906) »

Il prépare un Agrippa d’Aubigné que nous attendons avec la plus sympathique impatience.

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