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1453. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187

C’est leur physionomie qui apprend si l’on est clair ou obscur, diffus ou laconique, naturel ou plat, élégant ou grossier.

1454. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 140-155

Tout ce que nous avons gagné en devenant plus instruits, c’est d’avoir appris à être méchans avec art, & à conserver dans le mal une sorte de décence qui le rend plus épidémique & plus dangereux.

1455. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Corneille, et le cardinal de Richelieu. » pp. 237-252

Il apprit son arrêt sans se plaindre.

1456. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 8, des plagiaires. En quoi ils different de ceux qui mettent leurs études à profit » pp. 78-92

Il emportera donc une des figures, mais il n’apprendra point à traiter dans le même goût une figure qui seroit de son invention.

1457. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XIV »

Brunetière n’a pas attendu notre dernier livre pour apprendre tout cela ; et n’eût-il lu que ce livre, le nombre de nos exemples et de nos citations eût suffi à lui faire constater l’unanimité des mêmes efforts, des mêmes procédés, des mêmes méthodes à travers les âges et les écoles.

1458. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Rome et la Judée »

Nous demandions pour notre part que cette lubie des temps actuels lui passât très vite, et nous avions appris avec bonheur qu’il préparait un livre d’histoire sur une époque limitrophe à celles que, dans les Césars, il avait déjà étudiées et sur lesquelles il s’était montré si vivant, si compétent et si renseigné.

1459. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Auguste Vitu » pp. 103-115

Et ces esprits-là font des merveilles et rendent les plus grands services à la vérité quand ils viennent, le lendemain des amphigouris dans l’histoire, des impostures solennelles, des admirations déplacées, enfin du grossissement de toute chose par cette insupportable badaude que l’on appelle la gravité, mais qui, au fond, n’est que la niaiserie sans la primesautière naïveté de ce pauvre Jocrisse, que tous les jours nous apprenons à regretter.

1460. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Swift »

Cela lui apprit tard la fatuité : « Le plus beau jeune homme de la terre — dit-il — « n’a jamais que vingt-quatre heures d’avance sur moi. » Du reste, il n’avait jamais aimé les femmes, et il avait pour elles un mépris qu’il ne pensait pas à recouvrir d’ironie.

1461. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « V. Saint-René Taillandier »

Mais, mystérieux et profond, il en reste là tout à coup de sa confidence, et ne nous apprend pas pourquoi il a préféré pour son livre cet autre titre, qui aura paru probablement moins compromettant à sa vaillance.

1462. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXIII. P. Enfantin »

Enfantin publia, il y a quelques années, une autre brochure (son souffle ne va pas jusqu’au livre) dans laquelle il se comparait, si nous nous en souvenons bien, à Nicolas, empereur de Russie, et nous apprenait que lui, M. 

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