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1407. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre II. Qu’il y a trois styles principaux dans l’Écriture. »

Il entre dans son récit à la manière des anciens historiens ; vous croyez entendre Hérodote : « 1º Comme plusieurs ont entrepris d’écrire l’histoire des choses qui se sont accomplies parmi nous ; » 2º Suivant le rapport que nous en ont fait ceux qui dès le commencement les ont vues de leurs propres yeux, et qui ont été les ministres de la parole ; » 3º J’ai cru que je devais aussi, très excellent Théophile, après avoir été exactement informé de toutes ces choses, depuis leur commencement, vous en écrire par ordre toute l’histoire. » Notre ignorance est telle aujourd’hui, qu’il y a peut-être des gens de lettres qui seront étonnés d’apprendre que saint Luc est un très grand écrivain, dont l’Évangile respire le génie de l’antiquité grecque et hébraïque.

1408. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VII. Des ouvrages périodiques. » pp. 229-243

Nous apprenons dans le moment que ce Journal n’existe plus.

1409. (1865) Du sentiment de l’admiration

Dans ce monde des chefs-d’œuvre, il assiste de près au témoignage sublime de Polyeucte, il tressaille d’amour filial avec Antigone ou Rodrigue, d’amour fraternel avec Electre ; il apprend la pitié par l’infortune de Philoctète ; le dévouement de l’Orestie et le cinquième acte de Cinna lui enseignent l’oubli des injures ; l’amour des faibles dans la nature lui est inspiré par Virgile et Lafontaine, ces grands génies aimants.

1410. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Michel Van Loo » pp. 66-70

Michel apprend ce désastre, et le premier mot qui lui vient à la bouche, c’est, j’ai perdu un bon ami. cela vaut bien un bon tableau.

1411. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 15, observations concernant la maniere dont les pieces dramatiques étoient représentées sur le théatre des anciens. De la passion que les grecs et les romains avoient pour le théatre, et de l’étude que les acteurs faisoient de leur art et des récompenses qui leur étoient données » pp. 248-264

Apulée nous apprend encore que les acteurs de tragédie déclamoient tous les jours quelque chose, afin que leurs organes ne s’enroüillassent pas, pour ainsi dire.

1412. (1762) Réflexions sur l’ode

Il nous apprend néanmoins qu’il eut des censeurs de son temps ; et sans doute ces censeurs eurent quelquefois raison ; croit-on que Zoïle même ne l’ait pas eu quelquefois contre Homère ?

1413. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVI. Mme de Saman »

Les femmes n’ont désappris la pudeur et la rougeur sainte, elles n’ont perdu les brûlantes beautés de la honte que parce qu’elles ont appris autre chose… Ces envieuses de l’homme ont mis, comme elles mettent un bonnet, ses vices avec ses sciences.

1414. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’insurrection normande en 1793 »

Et c’est là, en effet, ce qui attire le plus d’abord celui qui les ouvre, que ce nom d’une fille qui agit au lieu de parler, et fit, au prix de sa vie, de l’antique réussi, parmi ces collégiens qui puaient la rhétorique apprise et jouaient l’antiquité comme des marionnettes.

1415. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Philippe II »

Avant l’histoire de Forneron, on savait déjà beaucoup sur ce temps terrible, mais, après cette histoire, je ne crois pas qu’on ait beaucoup à apprendre encore… et même le Forneron des deux derniers volumes surpasse, en renseignements, le Forneron des deux premiers.

1416. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Dupont-White »

Sur ce point le passé ne lui a pas appris l’avenir, et tous les deux ne lui ont pas révélé l’inébranlable nature des choses.

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