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1360. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

L’Avare traduit en anglais.

1361. (1837) Lettres sur les écrivains français pp. -167

Il y a d’autres groupes formés des gérants de journaux, des artistes gens du monde, des employés supérieurs du ministère de l’intérieur, et enfin des industriels qu’on nomme ici les faiseurs, hommes dont le talent consiste à se servir de celui des autres, à l’exploiter et à en tirer, pour eux, des équipages et des cochers anglais.

1362. (1856) Le réalisme : discussions esthétiques pp. 3-105

C’est une exhibition à la manière anglaise.

1363. (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Deuxième série

Comme tous les esprits obscurs, en y ajoutant les malins qui le font exprès, il procède toujours par digression, « Mon livre est un jardin anglais », dit-il.

1364. (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312

Octave Feuillet est devenu ce belluaire depuis longtemps triomphant qu’un Anglais venait voir tous les soirs au cirque, au milieu de ses lions, avec l’espoir de le voir enfin dévorer. […] À toutes les fatigues morales et physiques, il joignait l’habitude de se droguer à la manière anglaise, ce qui était encore plus dangereux peut-être que le reste.

1365. (1857) Causeries du samedi. Deuxième série des Causeries littéraires pp. 1-402

Commerce désastreux qui ne ressemblait en rien à la faculté d’assimilation si remarquable chez l’aristocratie anglaise, et qui, du même coup, décimait la bourgeoisie et rabaissait la noblesse ; car ce n’est pas en la persécutant qu’on la dégrade, c’est en prouvant qu’il est possible de la contrefaire, de la vendre ou de la tricher. […] Le triomphe du protestantisme en Angleterre, son établissement national en Amérique, à la suite de la domination anglaise, ont été, dans ces deux pays, les paratonnerres de cette religion, de cette foi, de cette morale chrétienne qui survit, dans les âmes droites, aux ravages du libre contrôle et de la liberté d’examen.

1366. (1882) Hommes et dieux. Études d’histoire et de littérature

Avant-propos Je prie le lecteur de se figurer un atelier dans lequel l’artiste aurait rassemblé quelques-unes de ses études les moins imparfaites, pour les exposer aux yeux du public : un tableau d’histoire auprès d’une eau-forte, un dessin d’après l’antique à côté d’un portrait ou d’une fantaisie. C’est l’image de ce volume composé de morceaux écrits à des occasions très diverses. J’essayerais vainement de leur former un lien factice que briserait à chaque instant la diversité des sujets : ils n’ont entre eux d’autre analogie que celle de reproduire des scènes et des figures du passé. En recueillant ces feuilles dispersées, j’ai mis tous mes soins à corriger leur forme et à remplir leurs lacunes. A défaut de l’unité de composition, ce livre aura du moins celle de l’inspiration qui en a dicté toutes les pages : un grand amour de l’art et une recherche sincère de la vérité.

1367. (1888) Impressions de théâtre. Première série

L’illogisme des croyances est chose profondément humaine ; et, quant aux brutalités d’Hamlet, elles s’expliquent presque toutes par son temps et sa race : il ne faut pas oublier qu’Hamlet appartient, par la légende, au moyen âge le plus reculé, et, par le drame, au seizième siècle anglais. […] Il garderait d’ailleurs les faiblesses, les hésitations, l’affreuse mélancolie du personnage anglais : ce serait le même « cas », mais plus clair.

1368. (1893) Impressions de théâtre. Septième série

Mais, d’autre part, on lit dans l’Espion anglais : « Elle n’a rien de merveilleux : une figure longue et maigre, une vilaine bouche, des dents larges et déchaussées, une peau noire et huileuse. […] Et le beau spectre conclut ainsi « en regardant sa montre » : — Il est bientôt l’heure de m’embarquer… Tu es à moi, Ellida… Tu réfléchiras jusqu’à demain soir… Je vais remonter le fjord sur le bateau anglais et demain soir je reviendrai.

1369. (1906) Propos de théâtre. Troisième série

On lit dans les Notes et Souvenirs d’un Anglais à Paris (1835-1848) : « Etant très petit garçon, j’avais été plus d’une fois frappé d’étonnement à la vue de jeunes gens paradant dans la rue en pourpoint, en haut-de-chausse, la chevelure flottante ornée de toques de velours et d’ailes d’oiseaux, une courte épée pendue à la ceinture ; nous n’étions pas en carnaval et personne ne semblait s’émouvoir. Les Parisiens d’alors s’étaient habitués à ces bizarreries. » Les souvenirs de Maxime Du Camp sont tout à fait d’accord avec ceux de l’Anglais à Paris.

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