Certes il est royaliste, mais sans joie et sans amour. […] Rousseau, et de l’amour outré de la solitude ». […] Ce sentiment, c’est l’amour de la gloire. […] L’amour n’est intéressant que s’il est contrarié et combattu. L’amour triomphant et repu est déplaisant.
. — En quoi cette contrainte modifie l’idée de l’amour. — Comparaison de l’amour chez George Sand et chez Dickens. — Peintures de la jeune fille et de l’épouse. […] Entre celles-ci, l’amour est la plus mauvaise. […] L’amour est le héros de tous les romans de Georges Sand. […] L’amour ainsi présenté se subordonne le mariage. […] Si enfin dans Copperfield vous racontez les troubles et les folies de l’amour, vous raillerez ce pauvre amour, vous peindrez ses petitesses, vous semblerez demander excuse au lecteur.
Sur moi, quand je fuyais, il secoua sa flamme ; Sion, quel chaste amour en moi fut allumé ! […] L’amour est l’aurore de la nature. […] Les plus grands poètes sont ceux qui ont le plus aimé de l’amour de l’âme. […] PREMIER AMOUR. […] Aujourd’hui la voilà mère, épouse, à son tour ; Mais c’est chez elle encor raison plutôt qu’amour.
Jollain l’amour enchaîné par les grâces. imaginez l’amour assis sur une petite éminence au milieu des trois grâces accroupies ; et ces grâces n’en ayant ni dans leurs attitudes, ni dans leurs caractères, maussadement groupées, maussadement peintes ; la tête de l’amour si féminisée qu’on s’y tromperait, même à jeûn ; ni finesse, ni mouvement, ni esprit.
De l’amour de la femme, ou de l’amour du rêve de la femme, qui mène à Dieu, il fit l’amour et le rêve de tout. […] que rien ne vaut ici-bas la peine de souffrir et de mourir, hormis, avec l’amour des mères et des patries, l’amour de l’Amour et de l’auguste Poésie ; s’ils adoraient les Providences de leur avoir donné, en la bouche des Amantes, divin distique rose, l’exemple adorable de la rime ; si l’idée d’assister une seule fois à la représentation d’une pièce, non pas de M. […] Vous êtes le chant furieux d’amour et de joie. […] Fatalement, la contemplation de tout s’achève en l’amour de rien. […] Des amitiés peu nombreuses, un amour, — un seul amour, — le tiraient vers la réalité actuelle, l’y voulaient intéresser.
Vous savez que l’amour de ce genre est mon péché honteux. […] Ce n’est au fond qu’un amour très charnel et très impur. […] Au nom de nos amours anciennes, souris aux leurs. […] Courte scène d’amour. […] Le docteur avoue son amour à la duchesse.
La colère ici est une folie, l’ambition une frénésie, l’amour un délire. […] je trouvai que c’était l’amour ! — Non pas l’amour des sens. […] Quelle idée de l’amour ont-ils donc en ce pays ? […] L’amour ici n’est point despotique, emporté, comme dans les climats du Midi.
Voilà tous les mouvements de son amour, cela lui remplit tout le cœur, qui doit être étroit ou extrêmement occupé des mouvements que je viens de dire. […] Certes les sens appâtent la beauté ; la débauche, ce faux amour, règne plus que jamais ; ce ne sont que liaisons apparentes ; mais je ne vois plus, surtout dans notre jeunesse, qu’on fasse usage de son cœur ; nuls amis, peu d’amants ; dureté de cœur, ou simulation partout… Où cela va-t-il ? […] Si vous détruisez l’amour, Ἔρως (c’est lui qui met ce mot grec), le monde retombera dans le chaos. […] Ils en savent jusque-là, que l’amour, vient d’estime. Ainsi ils n’admettront point d’amour pour eux sans estime et même sans admiration.
De là son amour fraternel : elle se donne au roi comme à Dieu, d’une pure ferveur, par un entier sacrifice. […] Ainsi s’affranchir par l’entendement, se donner par l’amour, voilà l’idéal de cette noble femme. […] J’ai lu aussi le Roman de la Rose, Maître en amours, et Valère et Orose Contant les faits des antiques Romains. […] de l’amour ? […] On se reprit aux tournois, à l’amour courtois, aux vieux romans, à leurs transcriptions rajeunies, à leur plus ou moins authentique postérité.
Le fond de l’Idylle, qu’il ne faut pas confondre avec sa recette, ce sont ces trois amours qui les premiers s’éveillent dans l’âme du vrai poète : l’amour de la nature, l’amour de la beauté personnifiée dans une femme, l’amour de l’art, qui achève le poète. Tandis que la jeunesse d’André Chénier était doucement occupée de ces trois amours, la lecture des bucoliques grecs l’avertit de son génie pour l’idylle. Vinrent ensuite les élégies, sous l’inspiration d’un amour contrarié. Là encore les modèles antiques le guidèrent où le poussait son instinct, dans ce genre si difficile, surtout en France, où l’amour est si près de se confondre avec la galanterie. […] Dans le galant des deux époques, il y a, outre de l’esprit, du respect pour la femme et pour le rêve de l’amour ; dans les confidences bourgeoises des élégiaques du dix-huitième siècle, il n’y a que les malhonnêtes indiscrétions du plaisir qui se donne l’air de la passion.