Nous avions l’impression de soulever l’éteignoir scolaire et d’arriver enfin à l’air libre.
« Le dernier jour de son deuil accompli », écrit le père Amyot, qui traduit les chroniques du temps, « il chercha à se distraire entièrement en essayant de jouer quelques airs qu’il avait composés sur son kin.
L’imprimerie, immémorialement inventée et exercée dans l’empire, y fait respirer la pensée publique comme l’air ; chacun peut imprimer et afficher, à son gré, toutes ses idées ; c’est la représentation nationale universelle par la littérature, sur la place publique et sur toutes les murailles des villes ou des campagnes.
Nous prenons nos précautions contre ce danger enfin aperçu, et nous faisons bien ; la Savoie et le comté de Nice sont deux sûretés légitimes, mais deux sûretés bien insuffisantes contre la création d’une sixième grande puissance dans le monde, création qui enceindra la France d’une ceinture de périls partout, et même du seul côté où elle avait de l’air pour ses mouvements et rien à craindre.
Il tient les mystères pour établis, les difficultés de la religion pour résolues ; il craint de hérisser son discours de textes sacrés ; s’il cite les Pères, c’est pour ôter au discours l’air mondain plutôt que pour y mettre le nerf de la tradition.
Supposé que nous eussions encore quelque influence sur le peuple, supposé que notre recommandation fût de quelque prix à ses yeux et n’excitât pas plutôt ses défiances, imaginez de quel air, nous, incrédules, nous irions prêcher le christianisme, dont nous reconnaissons n’avoir plus besoin, à des gens qui en ont besoin pour notre repos.
Elle personnifiait cette télégraphie divine qui propage parfois les grands événements par-dessus le temps et l’espace, le message transmis, non point par une bouche humaine, mais par la voix sans langue de l’air.
Kahn dénonça, dans un air général, des rapports évidents en plusieurs points, avec ma théorie de « l’Instrumentation verbale » qui occupait, depuis 1885, tous les esprits, poétiques21.
Pour Anaximène, c’est l’air, car la respiration cesse avec la mort.
Ce sont des visions parfois géantes, avec des raccourcis de perspective, et une farouche précision d’ironie ; certains ont comme un faux air d’apocalypse ; M.