Il s’agissait simplement de préciser la situation, de remonter résolument aux origines et aux causes, et de démontrer que, dans l’art comme dans la politique, ce qui ne semblait qu’un accident était une conséquence. […] … » Il s’agit souvent d’un galérien en rupture de ban ou d’une fille perdue qui s’amuse aux dépens d’un vieux libertin ; n’importe ! […] Puisqu’il s’agit de familiarité, nous citerons un vieux proverbe : nous dirons que la première charité commence par soi-même, et que M. de Lamartine, en ce cas, donnerait ce qu’il n’a pas. […] Dans le feu de la lutte, quand il s’agit de renverser les hiérarchies et les pouvoirs, on l’invoque, on le met en avant, et il semble alors que ce soit être son ennemi que de résister à ce mouvement qui va, lui dit-on, l’enrichir et l’émanciper. […] Albert de Broglie, nous le répétons, agit différemment avec une piété tout aussi sincère, et nous croyons qu’il fait bien.
C’est bien du xiie qu’il s’agit, et M. […] Il faut, dans les deux cas, savoir penser et agir grandement. […] Delteil, agissent manifestement par réaction, et professent pour ce style plus que du respect, une admiration juvénile, généreuse. […] Il s’agit d’expliquer qu’il y a des suppressions de bruit qui ne sont pas momentanées. […] Il ne s’agit plus de juger, mais de s’arranger pour ajourner le jugement.
Mahaffy serait requis de s’exprimer d’une manière sympathique, quand il s’agit d’anciennes villes grecques aspirant à la liberté et à l’autonomie. […] Quand il s’agit de littérature, M. […] En France, on agit plus sagement. […] On cessa d’être spontané et d’agir par intuition. […] Phillips, et ici encore nous allons dire : quelles influences meilleures pouvaient agir sur un jeune poète ?
Ainsi surtout doit-on faire s’il s’agit d’un lieu de quelque renom, d’une fondation destinée précisément à perpétuer la mémoire des hommes et des choses. […] Il s’agit, dans ce bloc confus et presque informe, de retrouver et de tailler le buste de l’homme. […] Il s’agit tout simplement de prouver que Zoroastre, Orphée, Pythagore, Numa, Virgile, etc., etc., e tutti, n’étaient point des sorciers ni des magiciens au sens vulgaire, et que s’ils peuvent s’appeler mages, c’est suivant la signification irréprochable et pure de la plus divine sagesse. […] Il s’agit de je ne sais quel conseil (page 229) dont Saint-Ange croit que les politiques d’alors pourraient tirer grand profit ; Mascurat répond : « Quand ils le feroient, Saint-Ange, ils ne réussiroient pas mieux au gouvernement des États et empires que les plus doctes médecins font à celui des malades ; car il faut nécessairement que les uns et les autres prennent fin, tantôt d’une façon et tantôt de l’autre : Quotidie aliquid in tam magno orbe mutatur, nova urbium fundamenta jaciuntur, nova gentium nomina, extinctis nominibus prioribus aut in accessionem validioris conversis, oriuntur (chaque jour quelque changement s’opère en ce vaste univers ; on jette les fondations de villes nouvelles ; de nouvelles nations s’élèvent sur la ruine des anciennes dont le nom s’éteint ou va se perdre dans la gloire d’un État plus puissant).
Je répondis à don Diego que cet homme était un mal élevé d’avoir repris Ascanio sans m’en prévenir ; que je n’en avais point agi ainsi avec lui, et que j’exigeais qu’il chassât ce petit insolent, qui s’était mal conduit avec moi. […] « Le nouveau châtelain, oubliant que son frère en mourant m’avait fait présent de toutes ses dépenses pour moi, voulut en agir comme un vrai barrigel et ses semblables, et me força de les lui rembourser ; ce qui me coûta beaucoup d’argent. […] — Il me serait plus facile, lui répartis-je en colère, de vous en tirer que de fortifier cette porte ; et, en même temps, nous mîmes l’épée à la main : mais une foule de nos honnêtes Florentins accourut pour nous séparer, en lui donnant tort, parce que j’agissais par ordre de Son Excellence, et depuis il me laissa en repos. […] Quand ils eurent fini leurs longs discours, je leur répondis que j’étais au service d’un prince plus amateur des talents que tout autre, et dans le sein de ma patrie, qui était celle des beaux-arts ; que si l’intérêt me faisait agir, je n’avais qu’à rester auprès du grand roi François, qui me donnait un traitement de mille écus d’or, sans compter la facture de mes ouvrages ; de sorte que, tous les ans, il m’en revenait plus de quatre mille ; que cependant j’avais renoncé à cet état magnifique, et laissé en France le fruit de quatre ans de travail.
Mais l’art suprême de Temple était de paraître agir et de sembler nécessaire. […] Il ne développe qu’avec ménagement un tel paradoxe ; qu’on ne croie pas surtout qu’il s’agisse de ce christianisme réel qui serait le renversement de la société anglaise et comme un retour à l’état de nature, mais bien de ce christianisme nominal qui fait partie de la société politique20. […] Le charme qui avait entraîné Stella vers son maître, agit avec autant de force sur l’esprit élevé, sur le cœur aimant de Miss Vanhomrigh. […] est-elle restée, pour plaire à son adorateur, dans ces hautes régions romanesques, ou descend-il pour elle à agir avec une fin moins séraphique, ou pour tout concilier, associent-ils les livres et l’amour ?
S’agit-il du rôle de l’épiscopat et du clergé pendant la lutte fratricide ? […] À ce moment, dans toutes les provinces, le haut et bas clergé se servirent des dragons pour assouvir leur longue rancune contre ces « hérétiques » insolents qui avaient l’audace de se montrer honnêtes, loyaux, intelligents et austères, sans pour cela fréquenter les « sacrements. » « Dans plusieurs bourgades, dit encore le même auteur, les curés suivaient les dragons dans les rues en criant : « Courage, messieurs ; c’est l’intention du roi que ces chiens de huguenots soient pillés et saccagés. » S’agit-il de la part effective que prit Bossuet aux persécutions de toutes sortes dirigées contre les protestants ? […] S’agit-il de la Révocation de l’Édit de Nantes et de la part capitale qu’y prit Bossuet ? […] S’il avait eu le moindre souci d’humanité ou même de sa propre dignité, son devoir n’était-il pas de s’opposer à ce qu’on fit le plus léger tort aux Réformés, de faire en sorte qu’on laissât agir sur eux la puissance du livre, du prêche, de la controverse ?
Agissons donc toujours, mais ne forçons rien… L’argent tourmentait beaucoup Bernis ; il n’avait rien que ses appointements. […] Frédéric, adversaire équitable, le confirme dans son Histoire : il ne reproche à Bernis que de s’être prêté à des vues dont il sentait jusqu’à un certain point l’imprudence, et qu’il s’efforça ensuite, mais en vain, de modérer : Tant qu’il s’agissait d’établir sa fortune, écrit l’historien-roi, toutes les voies lui furent égales pour y parvenir ; mais aussitôt qu’il se vit établi, il songea à se maintenir dans ses emplois en se conduisant par des principes moins variables et plus conformes aux intérêts permanents de l’État.
La pièce vraiment belle de Maynard, celle qui mérite de conserver son nom, est une autre ode de lui : « Alcippe, reviens dans nos bois… » Le thème y est à peu près le même que celui de Racan ; il s’agit d’arracher à la Cour un ami que la fortune y abandonne et qui s’acharne à une ingrate poursuite. […] Il s’agit d’un berger riche qui est un bon parti pour une bergère : Sa maison se fait voir par-dessus le village.
Pourtant, comme il avait au fond l’esprit pratique, il ne fut pas sans reconnaître que ces soins d’intérêt, de fortune et d’avancement, qui étaient tout aux yeux de la plupart, avaient aussi quelque fondement, et qu’il ne s’agissait que de les mettre à leur place, de les réduire à leur valeur. […] Il s’agissait de remplacer une quantité de droits divers, abusifs, souvent arbitraires et d’une comptabilité compliquée, et d’établir un système général de contributions de manière à en distribuer le poids le moins inégalement possible.