J’ai admiré, au commencement de ce chapitre, qu’il ait conservé son bel éclat de vie et de jeunesse, — car les livres sont parfois plus heureux que les hommes, — mais si, à cet éclat de jeunesse et de vie qui n’a point pâli, M.
J’y ai admiré cette hauteur d’âme qui s’élève si fort au-dessus des petits brillants des Isocrates… Le grand, le pathétique, le sentiment, voilà mes premiers maîtres.
Il a traduit leurs lettres, parce qu’il les admirait naïvement, et qu’organisé pour la déclamation, la déclamation devait l’attirer par la loi des analogies.
Avec le genre d’occupations et de préoccupations auxquelles M. le docteur Tessier a dévoué sa vie, on peut s’étonner qu’il fasse partie de ces « derniers Romains » qui périront probablement à la peine et à l’honneur de la vérité ; mais, s’il y a là une raison pour être surpris, il y en a une autre pour applaudir et pour admirer !
Voilà pourquoi ceux qui aiment la beauté partout où elle est, — qui l’aiment pour elle-même et même indépendamment de ce qu’elle exprime, liront ces pages où il y a tant à condamner, mais tant à plaindre et tant aussi à admirer !
Doré, qui en art a une bravoure de héros, n’a pas craint d’y toucher, et, selon moi, c’est une raison de plus pour qu’on n’y touche plus… C’était Turgot qui disait, je crois, à propos de la découverte de l’Amérique : « J’admire moins Colomb d’avoir découvert l’Amérique que d’être parti la chercher. » Doré aurait l’admiration de Turgot, — et, jusqu’à un certain point, il a la mienne.
J’ai cherché mon docteur Favrot et je n’ai rien trouvé qu’un candidat d’Académie ; car on m’a conté que le docteur se présentait comme candidat à l’Académie des inscriptions… Ceci m’a fait admirer une fois de plus l’influence des académies, qui atteint toujours en plein cerveau, avant qu’ils n’en soient, les hommes d’esprit qui veulent en être.
Chef-d’œuvre de suavité en ses peintures rapides, sillonnées par des traits qui rappellent la double présence de l’idéalité qu’on admire et qui plane toujours sur le naturel qu’on adore !
Mais ce qu’il faut aussi admirer, c’est l’aisance avec laquelle l’auteur se meut dans le détail des mœurs si particulières au clergé, et les péripéties de cette lutte acharnée qui, si elle a sa scandaleuse violence, a aussi pourtant sa grandeur.
Sue a été admiré.