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1793. (1890) L’avenir de la science « XVII » p. 357

Le vulgaire admire de confiance et n’ose hasarder de lui-même un jugement sur ces œuvres qui le dépassent.

1794. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

Il y a lieu d’admirer deux choses, et presque contradictoires : la conscience ce vrai savant avec laquelle Wagner a évidemment étudié toutes les sources, et le génie avec lequel il a su discerner ce qui était bon à prendre dans chaque, et ce qu’il fallait inventer pour transfigurer le tout et le rendre acceptable au sentiment moderne.

1795. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235

Et Renan se met à prendre la défense de Port-Royal, émet le paradoxe que peut-être les grands hommes sont ceux qu’on ne connaît pas, et avoue qu’il admire profondément dans Port-Royal l’« Invocation aux Inconnus ».

1796. (1856) Cours familier de littérature. II « VIIe entretien » pp. 5-85

Les traits de son visage, trop arrondis et trop obtus aussi, ne conservaient aucunes lignes pures de beauté idéale ; mais ses yeux avaient une lumière, ses cheveux cendrés une teinte, sa bouche un accueil, toute sa physionomie une intelligence et une grâce d’expression qui faisaient souvenir, si elles ne faisaient plus admirer.

1797. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444

Tandis que vous admirez ce soleil, qui se plonge sous les voûtes de l’occident, un autre observateur le regarde sortir des régions de l’aurore.

1798. (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121

On admire.

1799. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVIII. J.-M. Audin. Œuvres complètes : Vies de Luther, de Calvin, de Léon X, d’Henri VIII, etc. » pp. 369-425

Des esprits dont l’admiration s’est gauchie à se trop presser d’admirer ont avancé que ce livre marqua le genre d’Audin comme historien, de même que son Essai sur le Romantique révéla sa forme littéraire ; et rien n’est plus faux d’une double fausseté.

1800. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Benjamin Constant et madame de Charrière »

Vous trouveriez, dit-il, une famille toute disposée à vous aimer, à vous admirer, et, ce qui vaut mieux, le plus beau pays du monde. […] « Quant à moi, et malgré l’enthousiasme de votre Mercure indigène pour Rétif, je serai toujours rétif à l’admirer.

1801. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre IV. Shakspeare. » pp. 164-280

Il n’a rien vu, il n’a point « admiré la blancheur des lis, ou loué le profond vermillon de la rose200. » Toutes ces suavités du printemps n’étaient que son parfum et que son ombre. « Je dis à la violette : Où as-tu volé ton parfum qui embaume, —  si ce n’est dans l’haleine de ma bien-aimée ? […] Il a subi dès l’enfance l’ascendant de cette fierté qu’il admire ; « ce sont les louanges de sa mère qui ont fait de lui un soldat272. » Impuissant contre lui-même, incessamment troublé par la fougue d’un sang trop chaud, il a toujours été le bras, elle a toujours été la pensée.

1802. (1856) Le réalisme : discussions esthétiques pp. 3-105

le progrès grandit toute chose, l’industrie crée des merveilles, la science se développe rapidement, nous admirons l’Amérique, nous écoulons Saint-Simon, Fourier, Owen, tout change… et nous commentons de mauvaises traductions de Platon ! […] Ce costume Louis treize, tant admiré, est lourd, incommode ; il engonce les personnages.

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