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1656. (1922) Gustave Flaubert

Flaubert refusera toujours d’admettre dans la littérature la phrase de la conversation : le contraire exactement de Stendhal.

1657. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111

Or, il avait obtenu de se faire inscrire parmi les concurrents pour l’admission à l’École, et à quinze ans, il était admis le premier, sur l’éloge que Carpeaux faisait de son morceau de sculpture.

1658. (1911) Études pp. 9-261

Baudelaire connaissait cette clairvoyance du cœur qui n’admet pas tout à fait ce qu’il éprouve, qui ne sait pas sentir sans arrière-pensée. […] si tu savais, si tu savais terre excessivement vieille et si jeune, le goût amer et doux, le goût délicieux qu’a la vie si brève de l’homme294… Ce n’est plus pour s’apprendre que l’âme cherche et repousse les voluptés ; maintenant qu’elle s’est saisie, elle veut simplement entretenir perpétuel le sentiment qu’elle a de sa vie ; de chaque minute d’elle-même elle veut éprouver le passage : elle est comme une flamme qui demande à toutes les brises de l’aviver, et de son ardeur augmentée elle se ravit ; elle n’admet aucune fatigue, mais craint sans cesse que ne s’émousse son allégresse intérieure.

1659. (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419

Sénèque lui-même, cet excellent médecin des âmes, voit dans cet acte de désespoir un refuge légitime contre les épreuves de la vie et Pline l’ancien déclare que la faculté de se donner la mort est le plus grand bienfait qu’ait reçu l’homme, et il plaint le Dieu, dont il veut bien admettre un instant l’hypothèse, de ne pouvoir user de ce remède souverain. « On peut longtemps réfléchir, dit éloquemment M.  […] Damiron ajoute que cette « âme d’élite était dès lors inquiétée de ces tourments de la pensée dont plus tard, à sa gloire sans doute, mais aussi trop souvent au prix de son repos, elle fut si profondément agitée et travaillée. » Jouffroy fut admis comme élève à l’École Normale, à vingt ans à peine (1816), et commença à s’occuper de philosophie.

1660. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre IV. La philosophie et l’histoire. Carlyle. »

Carlyle parle avec une indifférence méprisante1448 du dilettantisme moderne, semble mépriser les peintres, n’admet pas la beauté sensible.

1661. (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117

J’admets que M. 

1662. (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358

Car, lorsque j’entends porter jusqu’aux étoiles des hommes comme Raphaël et Véronèse, avec une intention visible de diminuer le mérite qui s’est produit après eux, tout en accordant mon enthousiasme à ces grandes ombres qui n’en ont pas besoin, je me demande si un mérite, qui est au moins l’égal du leur (admettons un instant, par pure complaisance, qu’il lui soit inférieur), n’est pas infiniment plus méritant, puisqu’il s’est victorieusement développé dans une atmosphère et un terroir hostiles ?

1663. (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341

On l’admettra facilement pour Becque ; et quanta Verlaine, je garantis que s’il eut maille à partir avec la justice, il ne lui en garda point rancune. […] J’admets que des accidents vulgaires de notre misérable existence puissent modifier — et jusqu’au reniement public — notre pure intellection vis-à-vis de quelqu’un.

1664. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre II. La Nationalisation de la Littérature (1610-1722) » pp. 107-277

. — La signification n’en est pas claire ; — il y semble admettre que la nature ait besoin quelquefois d’être modifiée ; — il subit sans doute aussi l’influence de « la politesse » ambiante ; — et ses obligations de courtisan le gênent pour suivre la tendance de son tempérament. — Mais l’autorisation de jouer enfin publiquement Tartuffe l’émancipe de sa contrainte, 1669 ; — la vanité de la médecine le raffermit dans ses idées [Cf.  […] Malebranche, 1687 ; — le sixième Avertissement aux protestants, 1691]. — Qu’il a également bien vu où tendait la critique de Richard Simon ; — et qu’on ne peut raisonnablement lui faire un grief de n’avoir pas admis, avec le « père de l’exégèse moderne », que la Bible fût un livre de la nature de l’Iliade ou du Ramayana. — Qu’en réalité Bossuet : pendant près d’un siècle, a été le maître de la pensée orthodoxe ; — aussi, est-ce contre lui que les « philosophes » porteront bientôt leur principal effort ; — et pour cette raison, on ne saurait comprendre Voltaire, si l’on ne connaît d’abord Bossuet.

1665. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre IV. Shakspeare. » pp. 164-280

La pure nature est violente, emportée ; elle n’admet pas les excuses, elle ne souffre pas les tempéraments, elle ne fait pas la part des circonstances, elle veut aveuglément, elle éclate en injures, elle a la déraison, l’ardeur et les colères des enfants.

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