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1613. (1898) La poésie lyrique en France au XIXe siècle

Et, vous voyez, là-dedans, quel rapport y a-t-il entre les vieux mythes hindous et Leconte de Lisle, bibliothécaire du sénat et candidat à l’Académie française.

1614. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 3665-7857

On lit une infinité d’extraits & de critiques des ouvrages de théatre ; le jugement sur le Cid est le seul dont le goût soit satisfait ; encore n’est-ce qu’une critique de détail, où l’académie avoue qu’elle a suivi une mauvaise méthode en suivant la méthode de Scudéri. L’académie étoit un juge éclairé, impartial & poli, peu de personnes l’ont imitée ; Scudéri étoit un censeur malin, grossier, sans lumieres, sans goût : il a eu cent imitateurs.

1615. (1882) Types littéraires et fantaisies esthétiques pp. 3-340

Voici la sale posada où l’académie des thons tient ses séances. […] Courtisan respectueux et discret dans le domaine de l’art comme dans celui de la vie, il acceptait avec déférence toutes les traditions d’académie et d’école ; mais, ce devoir de politesse une fois rempli, il déposait paisiblement ces traditions dans les recoins les plus obscurs de son intelligence et ne demandait de leçons et de conseils qu’à son expérience et à ses souvenirs personnels.

1616. (1924) Critiques et romanciers

Il s’accusait, en accueillant à l’Académie M.  […] … Dans son récent discours à l’Académie, M. de Régnier souhaitait que fût ajoutée à la grande Histoire du second Empire, de M. 

1617. (1856) Articles du Figaro (1855-1856) pp. 2-6

Le romantisme, penaud, alla demander asile à l’Académie, — cet hôtel des invalides des vétérans de lettres qui, par vieillesse ou par accident, se voient privés d’un de leurs membres.

1618. (1886) Le naturalisme

L’Académie, l’École normale, tous les romanciers idéalistes, tous les auteurs dramatiques, la Revue des Deux-Mondes, Mme Edmond Adam, exècrent Zola, l’excommunient et feignent de ne pas le voir.

1619. (1898) XIII Idylles diaboliques pp. 1-243

Et non les académies ennuyeuses que je vois tout autour de cette salle.

1620. (1896) Le IIe livre des masques. Portraits symbolistes, gloses et documents sur les écrivains d’hier et d’aujourd’hui, les masques…

Oui, à moins qu’il ne faille voir là (c’est plus prudent) la précoce ironie d’un jeune homme qui savait son destin et que les gens de son génie meurent dans un fauteuil, au Sénat, un jour qu’ils reviennent de l’Académie.

1621. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome III

Théâtre-Français Voltaire Œdipe I 23 prairial an X [12 juin 1802] La littérature n’offre point d’exemple d’une entrée aussi brillante que celle de Voltaire dans la carrière dramatique ; c’est dommage qu’une course de trente ans ne l’ait pas conduit au-delà du premier pas qu’il fit dans Œdipe. Comme lui, Racine n’avait que vingt-un ans quand il donna Les Frères ennemis ; mais Œdipe est aussi supérieur aux Frères ennemis que Racine lui-même est supérieur à Voltaire. « Quelques personnes ont écrit, dit La Harpe, que cette pièce était la meilleure qu’il eût faite ; mais on peut être persuadé que c’est moins pour exalter cet ouvrage que pour rabaisser ceux qu’il a faits depuis. » Pourquoi La Harpe, qui ne peut se dissimuler à lui-même que Warwick ne soit tout à la fois son coup d’essai et son chef-d’œuvre, serait-il fâché d’avoir au moins ce trait de ressemblance avec Voltaire ? Si on veut se donner la peine d’établir une comparaison régulière et motivée entre Œdipe et les autres tragédies fameuses du même auteur, on trouvera que c’est réellement celle qui est la mieux versifiée, la plus sage, la mieux conduite ; elle offre moins de défauts et un plus grand nombre de véritables beautés. Il ne faut pas se laisser séduire par de vains coups de théâtre, par des situations forcées et romanesques, par le fracas et le charlatanisme de la scène ; il faut consulter l’art de la poésie et non l’artifice du poète.

1622. (1894) Études littéraires : seizième siècle

Les Eglises qu’on fondera ainsi, seront des Eglises, et je ne chicanerai pas sur ce terme ; ce seront des Eglises, parce que les hommes se sentent unis et ramassés en un corps bien plus, ou au moins autant, par le sentiment qui les anime que par la foi qu’ils professent ; ce seront des Eglises par la communauté des sentiments, des sympathies, des haines et des espérances ; ce seront des Eglises pendant les persécutions par la communauté des périls, après les persécutions, quelque temps encore, par la communauté des grands souvenirs qui sont une immense force à former et à soutenir les religions et les patries ; ce seront des Eglises parce que ce seront des familles ; mais au point de vue desdoctrines, ce qui vous importe si fort, ce seront des Académies. […] Daurat, nommé principal du collège Coqueret, y installa ce qu’on appelait une académie, c’est-à-dire une réunion libre de jeunes et vieux étudiants. […] Henri III ne laissait pas de l’honorer et de l’appeler dans son Académie du Palais.

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