Ils sont convaincus qu’ils ont enfin trouvé le beau suprême, le beau absolu.
Ses pièces sont la nullité même, la niaiserie absolue.. — Quel dommage, n’est-ce pas, que le pauvre homme ait justement passé toute sa vie à écrire pour le théâtre !
L’État surtout, depuis 1789, a été diantrement absorbant, a joliment entamé au profit de tous, les droits d’un chacun, et je me demande si l’avenir ne nous réserve pas, sous le nom du gouvernement absolu de l’État, servi par le despotisme d’une bureaucratie française, une tyrannie bien autre que celle d’un Louis XIV.
Samedi 29 mars Dans le complet découragement où je suis, et qui tourne ma pensée vers une retraite absolue du monde et un enfermement dans mes jardins et mes bibelots, la tombée dans ma boîte d’un numéro du Sémaphore de Marseille, qui reproduit mon premier feuilleton avec éloge, et la visite du directeur de la Revue populaire, venu sans doute pour une reproduction dans sa feuille de Chérie : ces deux satisfactions bêtes mettent du rose dans le noir de mes pensées.
Quelle main assez minutieuse et assez sûre peut faire ce triage et cette répartition de genres, de manière à en faire la base absolue d’une classification méthodique des œuvres littéraires de l’esprit humain ?
vous ignorez le charme empoisonneur ; De l’absolu pouvoir vous ignorez l’ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse.
Il n’y a rien d’absolu en histoire.
Michelet, le dernier venu parmi les haïsseurs de la royauté absolue, ramassant contre elle toutes les haines qui coulent de tous les tombereaux historiques pour ajouter à la sienne, qui pouvait restituer sa véritable, hautaine et douloureuse figure au cardinal de Richelieu ?
Lui aussi, comme tant d’esprits au xixe siècle, croit à l’omnipotence absolue de l’homme, à ce Roi du progrès qui vit trente-trois ans en moyenne entre le sein déchiré d’une femme et le cimetière, et qui ne sait pas lire couramment dans le fond d’une âme.
On peut le croire : cette offrande du silence, cette résignation à l’obscurité, cet abandon si absolu de la gloire, mais aussi de l’apostolat, n’était pas sans repentir, sans désaveu secret, pour le brillant orateur si touché des grâces de la parole et si puissant par elles.