Vos livres éternels ne me contentent pas, Et hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble inutile, Et laisser la science aux docteurs de la ville ; M’ôter, pour faire bien, du grenier de céans Cette longue lunette à faire peur aux gens, Et cent brimborions dont l’aspect importune : Ne point aller chercher ce qu’on fait dans la lune, Et vous mêler un peu de ce qu’on fait chez vous Où nous voyons aller tout sens dessus dessous, Il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu’une femme étudie et sache tant de choses. […] Avez-vous remarqué que dans la Critique de l’École des Femmes, que l’on ne saurait étudier d’assez près, « M. de la Souche » n’est point considéré du tout par les adversaires même de la pièce comme un imbécile ? […] Tout ce que son sexe ne peut pas faire par lui-même et qui lui est nécessaire ou agréable, il faut qu’il ait l’art de nous le faire vouloir ; il faut donc qu’elle étudie à fond le cœur de l’homme, non par abstraction, l’esprit de l’homme en général, mais l’esprit des hommes qui l’entourent, l’esprit des hommes auxquels elle est assujettie, soit par la loi, soit par l’opinion.
J’aurais beau connaître Paris dans tous ses recoins, avoir étudié sa vie et observé ses aspects, je ne saurais jamais rendre dans mes phrases cette vibration intérieure et caractéristique qui fait que l’on pense tout de suite en lisant une page : « Comme c’est parisien, tout ça ! […] J’ai été, je crois, un des premiers à étudier les brouillons de Flaubert et à publier ses ratures. […] Il enchantait Mounet-Sully lui-même, quand ils étudiaient ensemble le rôle d’Othello, dans la parfaite traduction que Jean Aicard fit jouer à la Comédie Française.
En vain, par un procédé contradictoire, s’étudia-t-il à ne pas perdre un moment de vue l’effet qu’allaient produire sur ses spectateurs les sentiments et les idées de ses héros, et eut-il soin de se tenir sans cesse derrière eux, calculant la portée de chaque vers, le péril de chaque hémistiche, donnant à tous les partis des satisfactions successives, et cherchant consciencieusement à contenter tout le monde ; on lui objecta que c’était là, au point de vue politique, le moyen de ne contenter personne, et, au point de vue dramatique, le procédé contraire à celui des maîtres, qui disparaissent et s’absorbent dans leurs acteurs, pour leur donner plus de vérité et de vie.
Quand il rencontre le ridicule, il ne s’amuse pas à l’effleurer, il l’étudie ; il y pénètre gravement, il le possède à fond, il en sait toutes les subdivisions et toutes les preuves.
Ils n’emploient l’imagination que pour étudier les caractères et suggérer des plans de conduite.
Il est bien évident que si j’ai étudié avec curiosité et sympathie ces questions, qui présentent des difficultés pratiques, qui mettent en jeu des intérêts immédiats et qui sont, par conséquent, l’objet de polémiques violentes, je n’ai eu d’autre but que de m’élever jusque sur le plan des idées.
* * * — Il faudrait étudier dans l’enfant l’origine des sociétés.
Arthur Lévy, après avoir étudié pendant 650 pages, avec une patience et une conscience admirables, tous les détails de sa vie et de son caractère. […] Chevrillon à étudier, dans un massif volume de 420 pages, la vie et les écrits de Sydney Smith, ce n’était certainement pas la vie, et pas davantage les écrits de Sydney Smith. […] Nous vivons trop dans les livres et pas assez dans la nature ; et nous ressemblons à ce niais de Pline le Jeune qui étudiait un orateur grec pendant que sous ses yeux le Vésuve engloutissait cinq villes. » * * * Est-ce à dire que M.
Triste héros, qui pour toute œuvre parle, a peur, étudie les nuances de ses sensations et se promène !
Le vieux professeur allemand, admirablement étudié et destiné à jouer un rôle ingrat et touchant dans le roman, est ainsi décrit : Christophe-Théodore-Gottlieb Lemm était né en 1786 d’une famille de pauvres musiciens qui habitait la ville de Chemnitz, dans le royaume de Saxe.