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284. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre XI. De l’ignorance de la langue. — Nécessité d’étendre le vocabulaire dont on dispose. — Constructions insolites et néologismes »

La conclusion de tout ce que je viens de dire est que l’étude de la langue, du vocabulaire est une partie essentielle de l’art d’écrire. […] Et il faut diriger les études de telle sorte que le vocabulaire dont on disposera le jour où l’on aura besoin d’exprimer sa pensée soit aussi ample, aussi riche que possible : l’intelligence même y trouvera son compte. […] L’étude des écrivains du xviie  siècle est extrêmement féconde en résultats, pour cette connaissance de la langue que je veux aussi approfondie, aussi vaste que possible.

285. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Avertissement » pp. -

et comment le verrons-nous, si nous séparons l’étude du roman de celle de la tragédie ? […] Ce livre étant un Manuel — je dirais presque un Aide-Mémoire — j’ai d’ailleurs disposé ces Notes de façon que chacune d’elles fût en son genre, et dans son cadre un peu étroit, mais aussi nettement délimité que possible, l’esquisse ou le « sommaire » d’une étude complète ; et, naturellement, j’ai proportionné les dimensions de cette étude, aussi mathématiquement que je l’ai pu, à la véritable importance de l’écrivain qui en était l’objet.

286. (1890) Les princes de la jeune critique pp. -299

Études et Portraits, I, p. 62. […] Études et Portraits, I, p. 60. […] Études et Portraits, I, p. 21. […] Études et Portraits, I, p. 84. […] Études et Portraits, p. 174.

287. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »

Mais les vues de ce genre qu’on rencontre dans son étude sur la parole sont mal coordonnées, peu précises, parfois même inexactes. […] Le faiblesse de la psychologie générale dans Cardaillac est le principal défaut de son étude de la parole intérieure. […] Domenico Pezzi, Introduction à l’étude de la science du langage, trad. […] Études élémentaires de philosophie, 2 vol., 1830 : t.  […] Jean-Jacques Séverin de Cardaillac, Etudes élémentaires de philosophie, Paris, Firmin-Didot, 1830.

288. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Drouais, Roslin, Valade, etc »

Drouais, Roslin, Valade, etc Portraits, études, tableaux. […] Les études de ces artistes montrent combien ils ont encore besoin d’en faire.

289. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme au XVIIIe siècle » pp. 309-323

Excepté leur étude sur Marie-Antoinette, dans laquelle ils se haussent par le sujet et par l’émotion jusqu’à la grande histoire, MM. de Goncourt ne firent que celle des frivolités de ce siècle frivole, — qui rendit frivole jusqu’à l’âme de Marie-Antoinette, retrouvée tout à coup si sérieuse et si héroïque devant l’échafaud ! […] Mais tout en écrivant ces romans avec un procédé littéraire de pointillement dans le détail que je trouve inférieur, et qu’ils avaient pris dans le genre d’étude qu’ils avaient fait du xviiie  siècle, ils perdirent peu à peu le sentiment moral qui se révoltait souvent en eux contre le siècle même qu’ils aimaient tant, et dont ils n’avaient entrepris de faire l’histoire que parce qu’ils l’aimaient. […] Ils ne sont pas des moralistes exprimant largement, comme La Bruyère, toute une époque dans des Caractères, — étude humaine et grandiose ! […] Ils auraient peut-être tort maintenant… Dans ce temps-là, ni l’un ni l’autre de ces Goncourt qui ont écrit le livre de La Femme au xviiie  siècle n’eût voulu descendre de cette conception littéraire, qui repousse l’ordure, l’observation, l’étude de l’ordure, comme indigne de l’esprit humain, et n’aurait voulu écrire La Fille Élisa !

290. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Madame Sand et Paul de Musset » pp. 63-77

Elle et Lui, Lui et Elle, ne sont point, en effet, à ce qu’il paraît, deux études de nature humaine désintéressées et sévères, mais — dit le scandale — deux actes personnels d’un caractère acharné, deux horribles accusations dont l’une a pour visée de déshonorer un homme mort, l’autre de déshonorer une femme vivante. […] Il y a une étude à faire sur le talent, selon nous beaucoup trop vanté, de madame George Sand, à qui tout a réussi insolemment comme à une femme dans ce pays de la galanterie française, et un jour nous la ferons complète. […] Si le roman de madame George Sand est une étude, purement et simplement, de nature et de passion humaine, comme les romanciers ont l’habitude de nous en donner, la pudeur, toutes les pudeurs, la compassion, toutes les compassions, la compassion pour Lui, et même pour Elle, le respect du passé, de la mort, de l’irrévocable, la peur enfin de son immortalité d’écrivain, si elle a la faiblesse d’y croire, tout devait l’arrêter, la troubler, lui faire jeter sa plume terrifiée. Mais si ce n’était pas une étude !

291. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Deux romans scandaleux » pp. 239-251

Elle et Lui, Lui et Elle ne sont point, en effet, à ce qu’il paraît, deux études de nature humaine, désintéressées et sévères, mais, — dit le Scandale — deux actes personnels d’un caractère acharné, deux horribles accusations dont l’une a pour visée de déshonorer un homme mort, l’autre de déshonorer une femme vivante. […] Il y a une étude à faire sur le talent, selon nous beaucoup trop vanté, de Mme George Sand, à qui tout a réussi insolemment comme à une femme, dans ce pays de la galanterie française, et un jour nous la ferons complète. […] Si le nouveau roman de Mme George Sand est une étude, purement et simplement de nature et de passion humaine, comme les romanciers ont l’habitude de nous en donner, la pudeur, toutes les pudeurs, la compassion, toutes les compassions, la compassion pour Lui, et même pour Elle, le respect du passé, de la mort, de l’irrévocable, la peur enfin de son immortalité d’écrivain, si elle a la faiblesse d’y croire, tout devait l’arrêter, la troubler, lui faire jeter sa plume terrifiée. Mais si ce n’était pas une étude !

292. (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »

C’est ainsi que ces études, dites positives, changent la face de la vie humaine, et font disparaître avec le libre arbitre la moralité qui la constitue. […] Elle est devenue une étude analogue à l’histoire naturelle, une véritable physiologie sociale, où l’influence des causes économiques et physiques se combine avec l’action des causes morales et personnelles pour produire ce résultat concret et complexe qu’on appelle l’histoire d’une nation ou d’une époque. […] Il n’y a donc qu’une méthode vraiment féconde pour les études historiques et esthétiques, aussi bien que pour les études psychologiques : c’est la méthode qui voit les choses d’ensemble et en embrasse les rapports. […] Il y a parmi les historiens et les philosophes, comme parmi les physiologistes, des esprits qui veulent l’absolu en toute chose, ne regardant pas comme une science véritable toute étude morale qui n’aboutit point à un déterminisme complet. […] Amédée Thierry a suivi la même méthode dans ses études sur le Bas-Empire.

293. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Appendice » pp. 453-463

: Jacques Demogeot, Étude sur les lettres et l’homme de lettres au xixe  siècle. […] Une étude sur le célèbre romancier Balzac. […] Je ne reviendrai pas sur ce qui vient d’être si bien dit, et dit de telle manière, avec tant de pénétration d’analyse, tant de bonheur d’expression et de vigueur d’accent, que l’étude semble faite : j’allais oublier que mon devancier, en me comblant, m’a interdit à son égard l’éloge. […] Jacques Demogeot, professeur agrégé de l’Université, connu par une histoire élégante de la littérature française et par des études d’art et de poésie. […] et la revoyant quelquefois ; et là, dans la paix, dans le silence, mûrissant quelques beaux fruits préférés, résumant dans quelque livre choisi, et qu’on ne recommence pas, les trésors de son imagination ou de son cœur, ou, comme Montaigne, le suc le plus exquis de ses lectures et de son étude !

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