L’Église romaine succéda à l’Empire. Or, sans toucher à la question religieuse, et tout en reconnaissant que l’Église catholique est un monument grandiose de l’esprit humain, il faut bien établir ce fait, sine ira et studio : la Papauté temporelle, à Rome, c’était la négation de la nation italienne.
Qu’il a de quoi dérouter la critique, et surprendre son église ! […] Léon Bérard que l’obligation d’apprendre le latin, emblème d’une aristocratie désuète, apanage d’une Église toujours agressive. […] Ce qui doit sembler le plus drôle à un Français, ce sont les deux Églises d’Écosse et d’Angleterre qui se disputent en attendant le dîner tandis que l’Église romaine lit son bréviaire, plus sûre d’elle-même. […] L’Église d’Angleterre disposant d’une voiture de forains et vendant du chocolat « au repos », l’Église d’Écosse s’empresse de montrer les étoiles aux soldats avec un télescope. […] Élevée, en 1921, contre le chevet de l’église Saint-Jean dont l’abside fut détruite en 1811.
Cela a l’air d’être né ainsi, tout fait, un soir, sur des lèvres, près du cimetière et de l’église d’un village de Bretagne, parmi l’odeur âcre des ajoncs écrasés, au son des cloches tristes, sous les yeux surpris des filles aux coiffes blanches.
Il est si vrai que le christianisme jette une éclatante lumière dans l’abîme de nos passions, que ce sont les orateurs de l’Église qui ont peint les désordres du cœur humain avec le plus de force et de vivacité.
Un peintre qui peint des coupoles et des voûtes d’église, ou qui fait de grands tableaux destinez pour être placez dans tous les lieux où les hommes ont coutume de se rassembler, est plûtôt connu pour ce qu’il est, que le peintre qui travaille à des tableaux de chevalet destinez pour être renfermez dans les appartemens des particuliers.
J’ai renoncé aux abstractions, aux idées et aux principes, surtout maintenant que l’on attaque, avec un mauvais reste de la philosophie du xvie siècle, le pouvoir temporel du pape, c’est-à-dire l’indépendance de l’Église, la seule arche de salut du spiritualisme, la seule barrière que nous puissions opposer de nos jours à l’envahissement de la matière. […] Il s’agissait de trouver une route honorable entre les deux despotismes au milieu desquels oscillait encore la France : entre le matérialisme et l’ultramontanisme — c’est-à-dire entre le despotisme tel que l’empire l’avait exercé, et celui que la Restauration cherchait à faire prévaloir, de concert avec l’Église catholique. […] Autour de lui, toute la semaine il ne voit, même dans la nature qui l’entoure, que la terne atmosphère du labeur quotidien, et il attend le dimanche pour aller à l’église entendre parler un peu des choses divines, des miracles, de la passion de J.
Il fut, avec Montalembert, contre des démolisseurs ineptes, le défenseur de l’église de Vézelay. […] Alors, j’ai donné au sacristain l’ordre de fermer l’église. […] L’Église ne périra pas. […] Quelle magnifique église ! […] Des églises superbes !
Née à la porte d’un cimetière, au pied d’une église dont on allait briser les saints, mes premiers amis solitaires ont été ces statues couchées dans l’herbe des tombes. […] La religion et ses ministres divins se penchent sur les blessés pour les bénir, — sur les morts pour envier leur martyre… « Ôte ton chapeau à mon intention en passant devant l’église Notre-Dame, et mets sur ses pieds les premières fleurs de carême que tu trouveras. » Cependant les conséquences ne tardent pas à se faire sentir. […] Bret, que les militaires vainqueurs aient pu faire une froide hécatombe des trente ou quarante ouvriers qui s’étaient réfugiés dans l’église de Saint-Bonaventure, et criaient à genoux : « Grâce !
J’ai entendu un lettré distingué de notre Sorbonne invoquer cet argument contre l’étude du latin qu’il fallait, à son avis, détruire le prestige d’une langue qui est celle de l’Église romaine ! […] Steeg lui-même, nourri de bonnes lettres anciennes, comme le fondateur de son église, Jean Calvin, l’auteur de l’Institutio christianæ religionis… Non, en conscience, en toute liberté d’esprit, je ne crois à l’influence du latin sur la politique. […] — Serait-ce que le latin fut longtemps la langue universelle et qu’il est resté le langage de l’Église ?
Au-dessous d’eux, les frères Pithou éclaircissaient les questions si délicates des rapports soit de la couronne avec le Saint-Siège, soit de l’Église gallicane avec l’Église romaine. […] Les gens d’Église ne calomniaient pas Charron en l’attaquant.