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584. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »

On ne pouvait compléter la tragédie, après Corneille, qu’en y faisant entrer d’autres caractères et d’autres passions ; la corriger, qu’en la purifiant de tous les vices, soit de fond, soit de langage, nés de quelques fausses vues de Corneille et du tour d’esprit de son époque. […] Dans mon cœur expirant, je sens que votre vue Rallume ce qu’éteint le poison qui me tue, Et que de vos regards le charme est assez fort Pour retenir mon âme et suspendre ma mort. […] Elle semble effrayée, et comme rejetée dans l’amertume de ses souvenirs par la vue des transports de Pyrrhus ; elle va lui ôter l’espérance : Retournez, retournez à la fille d’Hélène. […] Nous l’avons vue romanesque et mélancolique dans ces derniers temps ; aujourd’hui elle affecte à la fois l’exaltation de l’âme et le délire des sens. […] Dans ce songe, elle s’est vue poignardée par un enfant ; au temple, elle reconnaît cet enfant dans Joas.

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