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373. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  second article  » pp. 342-358

Il paraît peu, il se retire tout d’abord, on ne l’a envisagé dans cette première scène de colère que pour le perdre de vue aussitôt ; mais sa grande ombre est partout, son absence tient tout en échec. […] Au reste, sans être Napoléon ni Jomini, on reconnaît à simple vue ce mérite saisissant de vérité en des matières si aisément confuses ; ce que dit madame Dacier de cette qualité suprême de son auteur n’a rien d’exagéré. […] Pour me servir d’une comparaison appropriée, je dirai : Une bonne traduction littérale, selon cette précise et religieuse méthode, serait à une ancienne traduction réputée élégante à la Dacier ou même à la Dugas-Montbel ce qu’est la statuaire antique tout émaillée et variée de métaux, toute resplendissante d’or et d’ivoire, telle en un mot que l’a vue et retrouvée M.

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