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557. (1904) Essai sur le symbolisme pp. -

Aussi bien, tout en s’acquittant du respect que l’on doit aux ancêtres et sans croire que les symbolistes demeurent invulnérables, il n’est pas défendu, je pense, de marquer l’apport des prétendus jeunes dans la littérature contemporaine et les acquisitions, vraiment neuves, dont se sont enrichis les poètes de notre génération. […] L’échange spirituel s’est accompli ; je la comprends, et elle, vraiment, me contient. […] À mille lieues de l’ignorant et dans une toute autre planète que le savant, vivent le métaphysicien et l’artiste, — je ne parle ici que de ceux qui méritent vraiment l’une ou l’autre de ces appellations. […] Cela constitue vraiment une sorte de poème ; non pas un poème qui raconte des aventures imaginaires, mais un poème mis en action par celui qui le compose, exprimant son âme et son cœur, la réalité humaine qu’il est, avec ses efforts et ses espérances ou aussi avec ses lâchetés et ses désespoirs. » Laberthonnière, Essais de philosophie religieuse, p. 7. […] Voir Remy de Gourmont dans son livre des Masques : « Une vérité nouvelle est entrée récemment dans la littérature et dans l’art, et c’est une vérité toute métaphysique et vraiment neuve… Cette vérité, c’est le principe de l’idéalité du monde. » 23.

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