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278. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la révolution française — I. La Convention après le 9 thermidor. »

Cette époque était vraiment critique pour l’historien qui avait à la peindre, comme elle le fut pour les partis qui la subirent. […] L’on n’est guère tenté vraiment de se montrer plus sévère, plus dédaigneux à son égard, que ces ambassadeurs étrangers qui, dans les horribles journées de germinal et de prairial, s’empressaient d’accourir dans son sein pour partager ses périls, être mentionnés à son procès-verbal et dire ensuite avec orgueil aux rois qui les avaient envoyés :« Nous aussi, nous y étions. » Le Directoire lui-même, observé de près, semble moins inhabile et moins méprisable qu’on n’a coutume de se le figurer à distance, sur la foi du royalisme et de l’impérialisme qui l’ont décrié après l’avoir détruit.

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