ces deux mots sont redevenus synonymes dans la langue de Sully ; le mot de patrie revient chez lui dans son vrai sens. […] Il est pour la vieille noblesse militaire, royale et rurale ; il pense que la vraie et ancienne noblesse n’a été acquise que par les armes, et que le titre de gentilhomme ne convient qu’à celle-là. […] Il voit dans ces alliances mêlées l’abâtardissement de la vraie noblesse, sous la seule forme où il la conçoit. […] Les principaux produits de la France consistent, dit-il, en grains, légumes, vins, pastels, huiles, cidres, sels, lins, chanvres, laines, toiles, draps, moutons, pourceaux et mulets : la vraie source des richesses pour la France, la matière naturelle du travail est là, il faut s’y tenir. […] Tel est le vrai Sully dans son véritable esprit et dans son attitude.