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785. (1887) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Troisième série pp. 1-326

Le Marcos de Obregon de Vincent Espinel, le Voyage dans la lune de Cyrano de Bergerac, la Marianne elle-même de Marivaux : « mauvais ou médiocres originaux » ; Gil Blas, les Voyages de Gulliver et Paméla, puisque Grimm y tient, « admirables copies » ! […] Il écrivit, il négocia, on lui donna des espérances, mais deux considérations l’empêchèrent finalement de partir, et c’est lui qui nous les huit connaître : ses dettes, et l’impossibilité de réunir la somme nécessaire au voyage. […] On lui payait ses traductions et son Histoire des voyages à raison d’un louis d’or la feuille, somme honnête pour le temps, à ce que dit l’histoire. […] Maintenant, ce que nous disons des besognes vulgaires où l’état de sa fortune obligea plus d’une fois Prévost, nous ne l’entendons pas de son Histoire des voyages ; — ou plutôt nous devons l’en excepter expressément. […] Ces dispositions expliquent suffisamment le vif intérêt qu’il dut prendre à l’Histoire des voyages, et comment, en moins de vingt ans, il conduisit cet énorme recueil au quatorzième volume.

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