/ 1586
406. (1895) Le mal d’écrire et le roman contemporain

Sans le voyage et le bain de mer on ne lui vendrait plus un volume. […] En voyage, il n’oublie pas le «  grignotement de la pluie sur la capote de sa voiture  ». […] Flaubert a eu comme Chateaubriand le goût des lointains voyages et l’inguérissable nostalgie de l’Orient. […] Immortalité de l’âme, vie future, notion de Dieu, espoirs d’infini, tout a-t-il donc sombré dans ces longs voyages en mer. […] Ni les distractions des voyages, ni les adoucissements de la solitude, ni de solides amitiés de femme ne purent cicatriser la chère blessure.

/ 1586