V Quand on a déjà rendu compte des deux premiers volumes de cette histoire, il est difficile de parler des deux derniers qui les ont suivis, à une certaine distance, sans courir la fastidieuse chance de se répéter. […] Les critiques adressées à ses premiers volumes n’ont pas exercé sur lui la moindre influence. […] En ces quatre volumes à peine, — par l’histoire des Révolutions d’Italie s’arrête vers le milieu du quatrième, où l’auteur nous apprend tout à coup que sa tâche est finie parce qu’il touche à l’époque de Charles-Quint, et qu’à cette époque l’ère des révolutions est fermée, — il n’y a pas moins (l’auteur s’en est assez vanté) que sept mille révolutions qu’il a mesurées « à l’équerre et au compas », nous dit-il, avec l’orgueil d’un Képler de l’Histoire, Assurément, sept mille révolutions, poussées, bousculées en quinze cents pages à peu près, font un entassement formidable, et on aurait vraiment le droit de se demander comment elles sont passées sous l’angle d’un compas si peu ouvert, pour peu qu’elles méritent le nom qu’on leur donne et qu’elles soient réellement des révolutions ! […] Trop fort dans la réalité pour s’abuser sur le personnage de l’Italie, il l’a déterminé, on vient de le voir, dans son premier volume, avec une netteté souveraine. […] Empereur absent. » Aujourd’hui, en ces deux nouveaux volumes, c’est l’analyse des faits italiens que poursuit M.