Hors de cette citadelle impénétrable, quelques volumes traînaient sur des guéridons, comme objets d’ornement, à cause de leurs reliures et des gravures qui les illustraient. […] Le salon avait trois portes-fenêtres, ouvrant sur la terrasse ; la chambre de ma mère était à gauche, celle de mon père à droite ; mais, quand j’arrivai à la maison, le salon était encombré par de grandes planches posées sur des tréteaux, qui barraient deux des fenêtres et sur lesquelles s’entassaient d’énormes volumes illustrés, dont mon père avait besoin pour ses études égyptiennes. […] Un jour, cependant, après avoir longtemps considéré les titres, je m’emparai d’un volume : c’était Le Rouge et le Noir, de Stendhal.