Qu’est-ce que ce dieu qui pousse les personnages antiques, sinon une grande passion, née avec eux, qui a grandi et vieilli avec eux, et a réduit leur volonté en servitude ? C’est une force si impérieuse, si supérieure à la raison séduite ou subjuguée, que les anciens n’en ont pas voulu laisser la responsabilité à l’homme, et qu’ils l’ont rejetée sur les dieux : en cela moralistes médiocres, mais observateurs profonds, qui ont connu toute la faiblesse de la volonté.