Que devient notre volonté sous l’action d’un Dieu qui fait sentir partout sa puissance ? […] Nous croyons tous être libres dans l’exercice de notre volonté. […] La volonté sollicitée elle-même par la raison. […] Le Dieu auquel elle se donne ne diffère d’elle-même que par le degré de perfection ; la volonté divine à laquelle elle se soumet n’est que l’idéal de sa propre volonté. […] Quand le Christ dit dans sa Passion : « Mon Père, que votre volonté soit faite et non la mienne », ce n’est pas la volonté de l’âme qu’il oppose à celle de Dieu, c’est la volonté ou plutôt l’invincible instinct de la nature qui gémit et réclame.