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549. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome III pp. 5-336

et pas un n’a égalé les deux épopées du chantre mendiant qui n’approcha ni les monarques, ni les empereurs, ni les dictateurs, et qui n’eut pour soutien de sa gloire que la voix des rapsodes indigents de l’Ionie. […] C’est peu d’avoir prêté des traits, une voix, un maintien au fleuve, il l’agite de sentiments, et par cette allégorie annonce une lutte entre un dieu et le héros. […] quel monstre apparut à sa voix ! […] Son art arrête le soleil, soulève l’océan, suspend les fleuves, et tire de la lune, qui descend à sa voix, une écume dont la force mystérieuse ressuscite les morts. […] La voix des chevaux d’Achille, dans l’Iliade.

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