Ils vivent comme vous et moi. […] Ses personnages vivent. […] Ils naissent gradins de parents voleurs, vivent en brigands, meurent en bandits, après avoir fait souche de canaille. […] Savez-vous ce qu’aurait fait M. de Climal, s’il eût vécu, en présence de la résistance de la jeune fille ? […] Car si la morale n’est que l’idée qu’il ne faut pas vivre à l’état barbare, il n’est pas besoin d’une loi pour la fonder ; elle n’est que l’instinct social, l’instinct de conservation chez un être fait pour vivre en société ; l’instinct de persévérance dans l’être, chez un animal qui, s’il ne vivait pas en société, ne vivrait plus.