Les vivres seuls entreront. […] monsieur, vous proposez à ma muse, qui aime tant le grand air et sa liberté, de s’enfermer dans une chambre close, gardée par quatre sentinelles qui ne laisseraient passer que des vivres, et, là, de traiter trois sujets donnés, en vingt-quatre heures ! […] Marthe était une pauvre fille qui vécut trente ans dans Agen de la charité publique, et que nous autres petits drôles, dit le poète, nous tourmentions sans crainte quand elle sortait pour remplir son petit panier vide. — Pendant trente ans on a vu la pauvre idiote, à notre charité tendre les mains souvent. […] il deviendra bien assez ; ne me nommez pas encore, et ne tremblez pas pour moi : j’ai la force à mon bras, je travaillerai pour vivre ; pitié !