Son intelligence avide, faute d’aliment extérieur, s’attaquait à elle-même, et vivait de sa propre substance comme le malheureux affamé qui se dévore. […] Il vécut assez pour entrevoir l’aurore de jours meilleurs, et pour espérer en l’avenir politique de la France. […] Vous me paraissez de ces êtres qui vivent de parfums et non de pain. […] Vous n’avez qu’à vivre pour varier les applications d’un si beau talent. Vivez donc, mon cher Sainte-Beuve, et vivez heureux !