Il fût tombé moins doucement, il eût vécu moins vieux s’il n’eût été que l’abbé Alberoni. […] Les résidents de Paris, de Madrid crevaient de faim, vivaient d’industrie et de dettes. […] Cela alla tant que vécut Vendôme. […] Jadis la littérature ne faisait pas vivre l’homme : il écrivait par humeur, par passe-temps, pour la vérité ou pour l’utilité ; il n’attendait pas de là le vivre et le couvert, du moins directement. […] Car tout le monde ne peut pas, comme Boileau, vivre de ses renies ; il faut donc vivre de son talent.