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807. (1891) La bataille littéraire. Quatrième série (1887-1888) pp. 1-398

Ses personnages sont vivants, leurs sentiments sont vrais et humains ; c’est le livre d’un homme, cette créature qui devient rare par ce temps de nerveux, de hantés ! […] Mais la maison entière en gardait le frisson, scellée à ces vieilles pierres, fondues en elles, vivant de leur sang. […] Mais ce que je tiens à répéter, c’est qu’il ne faut pas chercher le portrait de Pierre, Paul ou Jacques parmi ces vivants construits de mille pièces si admirablement ajustées qu’on peut croire à des personnages réels. […] Elle n’a rien épargné, rien laissé de vivant en lui, pas même cet orgueil qui le tenait encore debout : sa foi dans son œuvre, sa croyance à l’Académie. […] Et ici la bête humaine est vivante ; ce ne sont pas les organes morts qu’interroge le savant, c’est la vie elle-même, ce sont l’âme et la chair dans leur activité.

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