Une œuvre vraiment organique et vivante aurait été une démonstration plus péremptoire que toutes les préfaces d’Othello ou de Cromwell. […] Il y a là des pages qui méritent de rester comme l’expression définitive de certaines phases de la civilisation antique, étudiées dans leurs attitudes les plus pittoresques et dans leur vivant esprit. […] On savait que, pour n’être pas académicien, le poète n’en maniait pas moins d’une main habile l’épigramme, et l’on redoutait trop son immortelle malice pour l’affronter vivant. […] On sent qu’on a vécu, pendant quelques heures, avec de nobles sentiments, avec des idées généreuses, avec une âme bien née, qui est la substance même, la substance vivante de sa poésie. […] Meurent donc les vivants !