Là, suivant le mot de Sully Prudhomme : Chaque vivant promène écrit sur sa mâchoire L’arrêt de mort d’un autre exigé par sa faim. […] Mais soudain le rire cesse : le Pierrot famélique s’est transfiguré ; le pitre fait place au poète et c’est une voix émouvante et passionnée qui rythme de vivants sanglots : Pour devenir un jour celui que tu recèles, Et qui pourrait périr avant d’avoir été, Sous le poids d’une trop chamelle humanité, Ô mon âme !