Il leur insinuait les grands principes d’où dépend le bonheur de l’homme vivant en société ; il entrait dans les plus petits détails des obligations particulières à leur état. […] Et cela simplement parce qu’il était l’homme de plus de bon sens qu’il y eût dans l’empire et dans le siècle, la raison vivante et enseignante. […] Suivons : Les sujets sont égaux devant le père, qui est la loi vivante. Cette loi vivante dans le père souverain est néanmoins dominée par les lois écrites appelées les rites, les usages, les cérémonies, qui sont censées émaner de l’autorité sacrée des ancêtres ou des premiers pères de la grande famille. […] Ce sont ces trois principes divins, incorporés par le ciel dans notre nature, qui lient les hommes vivants entre eux en leur manifestant et en leur imposant ce qu’ils se doivent les uns aux autres.