Il nous dit : La nature est un tout vivant, à la fois âme et corps, orbe immense de fusion et d’harmonie. […] Grandir, ce n’est pas s’isoler devant la splendeur d’une création du cerveau, c’est se relier à la splendeur du tout vivant par le sentiment de l’entière beauté de toutes ses formes. […] Je crois que vous ne serez grands, que vous ne serez puissants qu’en donnant l’amour de votre cœur à cette double foule vivante qui retentit en vous et que vous-même vous enrichissez. […] Autant la première autorité doit provoquer notre haine passionnée, autant la seconde, la seule vivante, la seule juste, la seule humaine, doit rencontrer notre chaleureuse adhésion. […] » Oui, l’homme n’est pas un fauve pour l’homme, mais un dieu dont le cœur s’éveille ; pas plus que le monde n’est un théâtre où évoluent des formes solitaires, mais un enlacement d’organes vivants.