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271. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Camille Jordan, et Madame de Staël »

Nourri de la sorte, formé parmi ses compatriotes, il resta toute sa vie l’homme de son pays et de sa ville natale ; il ne se dépaysa qu’autant qu’il le fallut, et le type originel en lui ne s’affaiblit jamais. […] Après un siège héroïque, lorsque la ville succomba, il fut ou de la première ou de la seconde émigration lyonnaise, et parvint à se réfugier en Suisse, où il demeura six mois. […] Le préfet a été parfait pour moi ; mais je n’en cause pas moins une peur terrible dans la ville. […] « … Il se pourrait que Matthieu vînt avec moi à Lyon, si je me décidais pour cette ville. — Je n’ai pas su démêler dans votre lettre si ce serait un plaisir pour vous de m’y voir. […] Il a cru que c’était une ville d’Italie qu’il no connaissait pas. — Pourquoi donc vous opposer au départ de M. 

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